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the eras of us ☆ cialan #4

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Ciara Lorenzini
Ciara Lorenzini
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Messages : 55 rps : 14
Pseudo : Loudsilence. (Vicky)
Multicomptes : Viens faire un tour par là !
Credits : avatar : nsn
Pronoms : She/Her
Faceclaim : S. Spampinato
Âge : 37 ans (21.08.86)
Statut Civil : En 'couple' avec un homme qu'elle a fui en apprenant attendre un enfant de lui. Toujours mariée à son premier amour qu'elle vient de retrouver.
Orientation : Pansexuelle
Occupation : Vétérinaire faune sauvage, jusqu'à il y a quelques mois elle était en poste en Afrique dans une réserve naturelle. Mais ça c'était avant.
Journal : Journal

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(#) Ven 12 Avr - 19:10
Je ne m’attendais pas à ce qu’on en arrive là, pas ce soir. Je ne dis pas que depuis nos retrouvailles je n’y ai pas pensé, peut être même un peu plus souvent qu’il n’aurait fallu. J’en ai peut-être même rêvé aussi, mais je ne pensais pas que ça pourrait arriver ce soir. De toute évidence, l’alchimie ne s’est jamais envolée, même pas en dix ans. A cet instant je ne pense plus à rien, plus à Shane, plus à cet enfant que je porte, je suis juste là avec elle, contre elle, en train de fondre sous ses doigts. Plus rien d’autre qu’elle. A mon tour de retrouver le goût de sa peau, de l’entièreté de son être. Le son de sa voix lorsqu’elle lâche prise, laissant échapper ces soupirs rauques qui m’ont toujours fait frémir d’envie. Effectivement, le voisin sera ravi de passer sa soirée et une partie de sa nuit à entendre deux femmes s’envoyer en l’air dans l’appartement voisin. Et je ne vais pas baisser d’un ton pour lui, je vous rassure.
Dans une danse sensuelle, le plaisir se partage. Chaque centimètre carré de nos peaux peut aujourd’hui dire qu’il a été choyé à son maximum. Nous consumons la nuit comme nous consumons se désir qui menaçait de nous faire imploser depuis nos retrouvailles. Il y a comme ça des âmes qui n’accepteront jamais d’être séparées toute une vie. C’est bel et bien notre cas, et je suis heureuse de sentir que c’est purement réciproque. Mais après plusieurs heures à grignoter le plaisir jusqu’à la moelle, l’énergie vient à manquer, et nous nous endormons l’une contre l’autre. Il va sans dire que malgré le retour de ses colocataires, nous n’avons pas vraiment réussi à baiser l’intensité de notre échange. De toute façon, ils se doutaient bien que nous n’allions pas enfiler des perles en quittant la boîte de jazz…

Je sens que la jeune femme quitte le lit, me forçant à ouvrir un oeil pour chercher quelque part une heure potentielle. Le soleil est déjà pratiquement levé, le petit matin avec lui. « Tiens » dit-elle en revenant, me tendant un verre d’eau. Je me redresse dans le lit, cachée partiellement par les draps froissés, et la remercie. « Tout le monde dort… C’est le moment idéal, si tu veux t’enfuir comme une voleuse et ne plus jamais me rappeler. » Les yeux plissés par le manque de sommeil, je prends conscience que nous avons pris dix ans, il faut arrêter de se leurrer. Je ris quand même, voyant bien qu’elle cherche à prêcher le faux pour savoir le vrai quant à mes intentions. Elle me rejoint dans le lit, et même si je n’avais aucune envie de m’enfuir comme une voleuse, elle anéantit encore plus ce futur hypothétique. « Sinon, tu peux rester… Même si la nuit est presque finie. » Je la dévore des yeux, un sourire tendre au coin des lèvres. Je n’ai définitivement aucune envie de quitter de lit, et la femme qui l’occupe. « La vraie question est : est-ce qu’on va devoir se justifier en quittant cette chambre ? » Je ris un peu, amusée, et m’approche d’elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Je n’ai absolument pas envie de partir. Pour le moment. » J’ai ajouté les quelques mots dans un sourire taquin, histoire que cette phrase ne soit pas trop mielleuse, et pour une certaine forme de jeu, puisque c’est ce qui nous a toujours animées.
Dylan Hamilton
Dylan Hamilton
quote : i've been tryna kill
the memory of you in my mind
it's a cross i'm gonna bear
until the day that I die
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Credits : mag-creations (avatar), wayhaught-observations (gif)
Pronoms : she/her
Faceclaim : d.savre
Âge : 34 ans (15.04)
Statut Civil : mariée, il paraît. mais après dix ans de silence, est-ce que ça compte encore ?
Orientation : as gay as a tennis player.
Occupation : tenniswoman professionnelle, en arrêt longue durée à la suite d'une blessure. sans doute plus proche de la retraite qu'elle le voudrait.
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(#) Dim 21 Avr - 16:15
⊱ stealin' the air right from my lungs
∴ the present ∴ chapter 02.

Parmi tous mes colocataires, j’ai l’habitude d’être la plus matinale. Il n’est donc pas très surprenant que je sois levée avant tous les autres ; la seule différence, aujourd’hui, c’est que je n’ai pas eu la nuit reposante à laquelle je donne tellement d’importance, habituellement. Je les entends déjà se moquer de moi, même si c’est gentiment… Et je le prendrais avec le sourire, parce que ça valait le coup, et que je ne peux pas ignorer les palpitations qui me chatouillent l’estomac depuis le début de la soirée, et qui ne semblent décidément pas prêtes de s’arrêter. Alors, j’en profite. Sourire aux lèvres rien que de pouvoir à nouveau détailler du regard les traits fins de ce magnifique visage… Comment ai-je pu vivre aussi longtemps sans l’avoir à mes côtés ? Je l’ignore, sincèrement. Et je lui avoue même, à voix haute, que j’aimerais bien qu’elle reste encore un peu, tout en lui laissant l’option de disparaître, si c’est ce qu’elle le souhaite. Après tout, ce n’est pas parce qu’elle a fini dans mon lit ce soir que nous avons signé quoi que ce soit. Mais de ce que je lis dans ses yeux, s’en aller n’est pas au programme, pas immédiatement. « La vraie question est : est-ce qu’on va devoir se justifier en quittant cette chambre ? » Je ris avec elle, secouant un peu la tête pour me dédouaner de cette question, et des conséquences qu’elle pourrait apporter. « C’est une très bonne question. » Elle m’embrasse, et je me sens fondre de ce simple contact, comme j’avais l’habitude de fondre dans ses bras, avant. « Je n’ai absolument pas envie de partir. Pour le moment. » Je lui souris, plutôt satisfaite de cette  réponse qu’elle me donne, même si je m’en doutais déjà. Et oui, j’ai bien noté la petite touche piquante à la fin de sa phrase, qui me fait sourire davantage. « Je prends. » Le visage à quelques centimètres du sien, j’utilise ma main libre pour écarter quelques mèches de sa chevelure folle, et les replacer derrière son oreille. Avec délicatesse, mon index suit le contour de ses traits, s’attardant peut-être plus que nécessaire sur ce grain de beauté, au coin des lèvres, qui a toujours su exactement comment me faire craquer. Dans le silence de l’instant, les yeux plongés dans les siens, je lui murmure, dans un souffle à peine audible : « Tu m’as manqué… » J’ai le cœur qui bat à toute allure de me montrer aussi vulnérable, soudainement. Ça ne me ressemble pas, et ça ressemble encore moins à la Dylan que j’ai été ces dernières années. Mais pour être honnête, et pour une fois dans ma vie, je me fiche de ce qu’il pourra bien se passer demain, ou même dans quelques heures. J’ai juste envie de profiter de ce moment avec elle. Reprenant mon air taquin de tout à l’heure, je poursuis. « Et d’ailleurs, on n’est pas obligées de quitter cette chambre… Comme ça, pas besoin de se justifier. » Je sais, ce serait choisir la facilité, et peut-être que je regretterais de ne pas avoir eu cette conversation, plus tard. Mais pour le moment, je libère sa main du verre vide qu’elle tenait toujours, et tends le bras pour aller le déposer sur la table de chevet, de son côté du lit. Et maintenant que je me suis - délibérément - positionnée au-dessus d’elle, elle n’a sans doute pas de mal à lire mon intention, à travers le sourire que je lui adresse, ou le baiser que je viens lui donner, tout en mêlant mes jambes aux siennes. Et oui, je sais, nous n’avons presque pas dormi, et je sens la fatigue me gagner presque autant que j’ai pu le lire sur son visage. Mais je n’ai pas d’autres excuses, si ce n’est que je n’en aurais jamais assez de vouloir profiter d’elle, de ses lèvres, son parfum, et de mes sens qui s’emballent de sentir son corps parfaitement nu entre mes mains.
Ciara Lorenzini
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(#) Jeu 2 Mai - 15:58
Je nous imagine déjà quitter cette chambre sur la pointe des pieds et tomber sur une réunion de ses colocataires, debout les uns à côté des autres, attendant de nous prendre en flagrant délit. Une vraie scène de film comique. Mais je rassure la jeune femme quant à mes intentions, en tout cas celles qui m’animent présentement. Aucune envie de quitter ce lit, et la femme qui s’y trouve. Comme un instant suspendu, je laisse Dylan caresser mon visage, me faisant sourire discrètement. « Tu m’as manqué… » Mon coeur vient de faire un bond dans ma poitrine, un peu comme le moment où elle a ouvert la porte il y a quelques jours. Est-ce qu’à ce moment là je pensais qu’on pourrait passer cette nuit toutes les deux à froisser ses draps des heures durant, je n’aurai même pas osé l’espérer une seconde, et pourtant. Je plonge mon regard dans le sien et en seule guise de réponse, je viens l’embrasser tendrement. Pas besoin de mots entre nous, il n’ont jamais été nécessaires. « Et d’ailleurs, on n’est pas obligées de quitter cette chambre… Comme ça, pas besoin de se justifier. » Cette fois je ris, amusée par sa façon de voir les choses. A vrai dire, j’aurai tout à fait pu faire la même proposition. « C’est une option plutôt intéressante je dois dire… » Nous avons dix ans à rattraper, et il me semble qu’une seule nuit ne serait se suffire.

La fatigue finit par nous atteindre à nouveau, et c’est dans les bras l’une de l’autre que nous nous endormons, sans penser à l’heure ni même à nos obligations du jour. Ici, je n’en ai aucune, et de toute manière, personne n’a aucun moyen de me joindre. Comme si ma vie avait été mise en pause pour mieux apprécier cet instant avec elle. J’ignore l’heure qu’il est quand je sens mon ventre se réveiller par la faim, tiraillé de toutes ces heures à grignoter son énergie vitale sans pour autant lui en donner en retour. Il y a une vie en moi qui en a tout autant besoin, mais je n’y pense pas une seule seconde alors que je suis dans les bras de la blonde. « Hum, je crois que j’ai faim… » dis-je d’une petite voix peu réveillée, alors que Dylan s’éveille à son tour. « J’ai écouté une certaine faim cette nuit, mais mon estomac n’a pas eu sa ration, et pour ça, ton corps ne suffira pas… » Son corps, parlons-en… j’avais presque oublié à quel point il était athlétique et absolument parfait. D’ailleurs, mes mains sont déjà parties en reconnaissance contre sa peau, je ne peux pas m’en empêcher. « J’ai aucune idée de l’heure qu’il peut être, je suis complètement déphasée. » Et si je n’avais pas besoin de manger et d’aller faire pipi, je pense que je pourrai rester là encore des jours durant, sans sortir ni voir la lumière du jour, tant que je suis avec elle dans ce lit. « Ça te dit d’aller manger un morceau ? » Sortir d’ici signifie aussi quitter notre bulle et prendre le risque qu’elle ne soit pas recréée, ce à quoi je tente une ouverture. « Je pourrai faire semblant d’oublier quelque chose ici, et revenir le chercher d’ici quelques jours… » Ou demain… Est-ce que je suis de nouveau en train de tomber follement amoureuse, ou est-ce que je n’avais cessé de l’être ?
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