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the eras of us ☆ cialan #4

⊰ gold rush :: San Diego :: Hillcrest :: House of blues ⊱
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Dylan Hamilton
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Statut Civil : mariée, il paraît. mais après dix ans de silence, est-ce que ça compte encore ?
Orientation : as gay as a tennis player.
Occupation : tenniswoman professionnelle, en arrêt longue durée à la suite d'une blessure. sans doute plus proche de la retraite qu'elle le voudrait.
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(#) Dim 14 Jan - 0:00
⊱ stealin' the air right from my lungs
∴ the present ∴ chapter 02.

Dire que j’ai passé plusieurs nuits blanches à me repasser les dernières minutes - ou dernières secondes - de mon rendez-vous avec Ciara serait un euphémisme. Ce moment parfaitement improvisé, après dix années de silence, était… exactement parfait, justement. Parfait, jusqu’au moment où Ciara a retenu le baiser dont nous rêvions toutes les deux, puis a disparu sans demander son reste, me laissant sur ma faim, et avec une montagne d’interrogations. Et j’ai, donc, passé, de longues nuits à me demander de quoi elle avait bien pu être désolée. Pour ainsi dire, je n’ai même pas osé la recontacter, alors même qu’elle m’y avait expressément invité. Son 'j’ai pas changé de numéro’ m’est resté en tête, comme une rengaine incessante, et j’ai commencé plusieurs messages à son attention, que j’ai fini par effacer, par manque de conviction. C’en est devenu tellement ridicule que même mes colocataires l’ont remarqué. « Alors Dyl, tu ramènes quelqu’un ce soir ? » Je lève les yeux de mon téléphone, et jette un regard noir à Lenny. Ce soir, il joue dans un bar avec son groupe, et en plus d’être invités à assister au concert, chacun des colocataires est expressément encouragé à inviter au moins une personne, histoire de leur faire une audience. « Ma sœur est pas dispo », que je lui réponds, tout en sachant exactement que ce n’est pas d’elle dont il veut me parler. « J’suis sûr qu’il y a encore au moins un numéro de ton répertoire que t’as pas essayé. » Son sourire taquin m’exaspère, et à la fois, je souris comme une gamine à qui on évoque son premier crush. J’ai eu beau essayer de me raisonner, je crois que ç’a été de pire en pire depuis ce fameux jour où l’italienne a débarqué devant ma porte : je suis simplement revenue au point de départ, presque comme si que ces dix ans n’avaient pas existé. Ni toutes ces - bonnes - raisons pour lesquelles notre relation s'était terminée. Même Mickey s’en est rendu compte, et il est à l’autre bout du globe. « Alleeez ! J’te donne une bonne excuse pour lui écrire. Me remercie pas. » Il vient claquer une bise sur mon front, et repart en trombe dans sa chambre, les baguettes de batterie à la main. Pour ma part, j’ai toujours une moue indécise sur le visage, tout en observant le curseur immobile du corps de message vide qui me hante depuis des jours. Après tout, qu’est-ce que j’ai à perdre ?

`Coucou Ciara, j’espère que tu vas bien. Je serais au House of Blues ce soir avec des amis. C’est mon coloc qui joue avec son groupe, et il a besoin de public, donc… si jamais tu es libre, et encore dans le coin, tu seras la bienvenue =) A ce soir, peut-être ! Dylan.`

C’est la première fois que je mets autant d’application à l’écriture d’un message, et même après l’avoir envoyé, je le relis plusieurs fois, tout en me préparant pour la soirée, et encore une fois en arrivant au bar. Mes colocataires, qui sont déjà là, et qui en font des caisses en me voyant débarquer dans mon costume blanc, ne manquent pas de faire remarquer - à tort, probablement - que je fais rarement ce genre d’efforts vestimentaires. Et malgré mon apparente désinvolture lorsque je vais commander un verre au comptoir, je ne peux m’empêcher de penser au fait que mon message est resté sans réponse, et que j’ai probablement fait tout ça pour rien. A vrai dire, je ne sais même pas s’il est arrivé à destination, ou si elle l’a lu ; et le fait d’y penser me rend encore plus anxieuse. C’est probablement la raison pour laquelle je finis ma boisson en bien moins de temps qu’il ne le faudrait pour mon propre bien, et que je m’empresse de retourner au bar pour aller commander un autre verre.
Ciara Lorenzini
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(#) Mer 17 Jan - 22:22
Ce moment me hante. Ses lèvres si proches des miennes, le souvenir de notre dernier baiser remonte à il y a plus de dix ans et j’ai parfois la sensation d’avoir oublié sa saveur. Lorsque je ferme les yeux, je me repasse le film de la dernière soirée passée avec elle, et cette fois je franchis les derniers centimètres pour l’embrasser. Est-ce qu’elle m’aurait repoussée, est-ce qu’elle m’aurait gentiment fait comprendre que ce n’était pas une bonne idée ? Je ne sais même pas si elle a quelqu’un dans sa vie. Ce qui est ridicule d’ailleurs, parce que je suis censée avoir quelqu’un dans la mienne. Alors pourquoi ça me hante autant ? « Tu vas regarder dans le vide encore longtemps comme ça ? Tu me fais flipper ! » Je reprends possession de mon corps et tourne la tête vers Matteo. « Hein ? » « Si tu penses autant à elle, appelle-la ! » Je grogne un peu et lui adresse une grimace digne d’une gamine de six ans. Comment voulez-vous que je devienne mère ? Comment je pourrai élever un enfant si j’en suis une moi-même ? « Je pensais pas à elle. » « Pas à moi. » Il se lève pour aller débarrasser son assiette, alors que j’ai à peine touché à la mienne. Pourtant qu’on se le dise depuis quatre mois, je mange déjà comme deux. Voire trois. OH MON DIEU non ! Pas trois. Un vent de panique m’assaille mais je me calme rapidement. Souffle ma fille. Souffle, ce n’est que le début.
Je sursaute en entendant mon téléphone sonner. Pas l’habitude. Je me précipite dessus comme une putain de gamine, moi qui déteste tant ce foutu démon monté sur batterie. Là, ça semble être mon seul lien avec Dylan, puisque je lui ai dit avoir gardé le même numéro. Matteo se fout de ma gueule mais je ne l’entends même pas, trop pressée de lire le message. Voir son prénom qui s’affiche sur ce petit écran me fait vriller le coeur. Pauvre de moi. « Putain j’ai rien à me mettre. » J’entends mon frère qui continue de se foutre de ma gueule. « C’est quoi le rancard ? » qu’il me demande, visiblement très intéressé. « Concert dans une boîte de Blues. Jazz. J’en sais rien… » Je panique, c’est fou comme toutes mes sensations, émotions sont décuplées depuis que cet alien grandit en moi.
Mon adorable de petit frère me propose de me déposer en ville avant son rendez-vous, histoire de me laisser trouver mon bonheur, et il me récupère après. J’ai déjà dit que j’adorais mon frère ? On s’entend pas toujours bien, mais je peux compter sur lui. J’achète tout un tas de trucs et je choisirai à la maison. Après une douche, je fais un essayage digne d’un podium de fashion week, et Matt m’aide à choisir. J’opte finalement pour un pantalon noir un peu habillé et un blazer assorti. En dessous, une chemise blanche fluide, assez large pour camoufler le début d’arrondi de mon ventre. Je vais devoir lui en parler sans tarder, avant qu’elle ne puisse s’en rendre compte toute seule. Je profite de pouvoir encore tenir sur des talons hauts et enfile ma seule paire d’escarpins dans laquelle je me sens comme dans des chaussons.
D’un coup de taxi, je me rends à l’adresse et entre dans la boîte en question. Mon coeur s’emballe. Mon regard balaye l’endroit, les gens. Le concert n’a pas encore commencé, les musiciens s’installent et se préparent. Mes yeux accrochent sans tarder la silhouette que je cherchais. Les lumières se reflètent à merveille dans sa tenue, et je m’approche, un large sourire aux lèvres. Une fois près d’elle, je profite qu’elle n’ait pas encore conscience de ma présence, et glisse quelques mots à son oreille. « Le Yin et le Yang. » Référence à nos tenues assorties et opposées. « Bonsoir… » Mon sourire est radieux, au moins autant que le sien.
Dylan Hamilton
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(#) Ven 19 Jan - 0:20
⊱ stealin' the air right from my lungs
∴ the present ∴ chapter 02.

L’alcool me monte à la tête. Je sais, je n’ai bu qu’un verre, et je commande déjà mon deuxième. Une façon, pour moi, de me dédouaner de toute responsabilité sur ce qu’il pourrait se passer ce soir, qu’elle vienne, ou pas. Parce que je suis tout à fait préparée à la possibilité qu’elle ne vienne pas ; je commence même à m’en convaincre, à vrai dire. Et je suis interrompue dans mes pensées par le barman, qui dans une incroyable coïncidence, me reconnaît malgré ma tenue, et me fait la conversation pendant quelques minutes. Je n’ai pas pour habitude d’être reconnue, que ce soit dans la rue, et encore moins dans un bar rempli d’aficionados de musique. En dehors du petit monde du tennis, ou éventuellement de ma région natale en Australie, j’ai plutôt tendance à être une sombre inconnue. Mais bon, ce barman est sympa, pas spécialement lourd, et il m’offre même ma boisson. Que demande le peuple ? « Le Yin et le Yang. » Je frissonne, rien qu’à ces mots susurrés au creux de mon oreille. Ce n’est pas tant les mots, que la voix qui les a prononcé, et que je reconnais avant même de m’être retournée, abandonnant mon interlocuteur à son prochain client. Elle m’offre un large sourire, et j’en ai le souffle coupé. Sa voix, son sourire, l'odeur de son parfum qui furète entre nous... je suis submergée par l'émotion, et j'en perds l'usage de mes synapses. « Bonsoir… » Réagissant par mimétisme qu’autre chose, je réponds à son sourire radieux. « Bonsoir ! » Je suis incapable de la quitter des yeux. Presque comme si que je ne croyais pas qu’elle puisse vraiment être là, devant moi. Presque comme si elle pouvait s’évaporer en un claquement de doigts… Mais je ne rêve pas, hein ? Dites moi que je ne rêve pas. « J’étais pas sûre que tu viendrais, vu que j’avais pas eu de réponse… » Ah ouais, ça commence bien, par un reproche. Bien joué, Dylan. Enchaîne, maintenant. « Tu veux boire quelque chose ? J’ai pris un martini. » Tant qu’à faire, je lui montre le verre que j’ai dans la main, tout en me retournant pour appeler le barman. Il est occupé, et me fait signe qu’il arrive dès que possible. Ce n’est pas plus mal ; ça me laisse plus de temps pour ne pas la quitter des yeux, pendant que mes doigts jouent avec le pique, et l’olive au fond de mon verre. « J’arrive pas à croire que t’es vraiment là, je me disais que t’étais peut-être déjà repartie, ou que… » L’alcool me rend trop bavarde pour mon propre bien. J’en ai conscience, mais je n’y peux plus rien, là. « Tu es magnifique. » Là, voilà. Telle une ponctuation, accompagnée de mes yeux brillants de bonheur, je mets fin à ma tirade, avant d’en perdre le contrôle; comme si que ce n’était pas déjà fait. Mais comme sauvée par le gong, les - déjà faibles - lumières s’éteignent, pour nous laisser dans la pénombre. Quelques secondes défilent, puis les premières notes de musique se font entendre, accompagnées par de nouvelles lumières, se reflétant à travers toute la salle avec application. Résignée, j’adresse un sourire désolée à Ciara, tout en réalisant qu’un concert n’était peut-être pas la meilleure idée pour discuter. Mais au moins, j’échappe aux remarques de mes colocataires, qui sont bien plus en avant, vers la scène. Je pourrais proposer de les rejoindre… ou pas. On pourrait rester à l’écart. Ou carrément s’éclipser, tiens. Je suis sûre que Lenny ne m’en voudra pas.
Ciara Lorenzini
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(#) Ven 19 Jan - 18:52
Mon coeur bat à tout rompre. C’est idiot, mais j’ai l’impression de revenir à notre première soirée, celle après ce match, quand Mickey nous avait présentées l’une à l’autre. Cette même sensation, ces papillons dans mon ventre. Son sourire m’éblouit et fait à nouveau chavirer mon coeur. Comment ai-je pu rester dix ans sans profiter de cette vue magnifique ? « J’étais pas sûre que tu viendrais, vu que j’avais pas eu de réponse… » Je penche sensiblement la tête sur le côté et lui souris, plus amusée que vexée par son demi reproche. « J’ai toujours autant d’amour pour mon téléphone… » elle sait que je n’ai jamais eu d’attachement à la technologie, je suis même super nulle, mais ça fait partie de moi. Et ça n’a pas changé. « Tu veux boire quelque chose ? J’ai pris un martini. » Mon regard glisse sur son verre. Un Martini. J’en rêve. Mais j’entends encore Matteo me hurler dessus : ‘que tu le gardes ou non, respecte-le.’ Il est super doué pour me culpabiliser ce con, mais je sais qu’il a raison. Pas d’alcool ce soir pour moi, donc. « Je vais prendre un truc, oui. » Réfléchir à comment ne pas éveiller le moindre soupçon. Mais avant de réfléchir à cette question, je me laisse happer par son aura, son charisme, sa beauté, et les effluves de son parfum. « J’arrive pas à croire que t’es vraiment là, je me disais que t’étais peut-être déjà repartie, ou que… » Je me perds dans l’azur de ses yeux. Dieu ce qu’elle m’avait manqué. « Je suis là. » et ça veut tout dire. « Tu es magnifique. » Mon sourire s’élargit, je baisse les yeux un court instant, comme une midinette que son crush serait en train de complimenter. Ah c’est le cas ? Oui. Ça l’est. « Merci. Tu n’es pas mal non plus… » Complice, je la dévore du regard et un rire franchit mes lèvres, avant que la lumière ne s’éteigne. Le concert débute, et je profite que le serveur soir derrière nous pour commander un virgin mojito, espérant seulement que Dylan ne viendra pas me poser de question.
Je me penche vers elle, approchant mes lèvres de son oreille pour ne pas avoir à couvrir la musique - et parce que c’est agréable. « Merci pour l’invitation. Ça me fait plaisir d’être là. » Un peu de distance pour la regarder et j’enchaîne. « Ton coloc, c’est lequel alors ? » J’ai tellement d’autres questions à lui poser, qui n’auraient absolument rien à voir avec ce soir, avec le concert, avec son coloc. Mais il faut bien commencer par quelque chose, et je ne vais décemment pas lui balancer d’un seul coup que je ne rêve que d’une chose : me retrouver seule avec elle pour goûter à nouveau ses lèvres, et plus si affinité…
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(#) Sam 20 Jan - 0:08
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∴ the present ∴ chapter 02.

« J’ai toujours autant d’amour pour mon téléphone… » « Vu comme ça, j’ai de la chance que tu aies vu mon message, alors… » Si je ne me perdais pas déjà dans son regard, je me perdrais dans son sourire, toujours aussi renversant qu’il y a dix ans. Je ne sais pas comment c’est possible, comment ces dix années semblent n’avoir eu aucun effet sur notre complicité, ni la fluidité de nos échanges. J’ai l’impression d’avoir fait un saut dans le temps. « Je vais prendre un truc, oui. » J’acquiesce simplement, avant d’appeler le barman, qui viendra quand il pourra honorer sa commande. J’attends de lui qu’il lui soit aussi agréable qu’à moi, mais je ne me fais pas trop d’inquiétudes là dessus. En fait, il n’y a plus grand-chose qui m’inquiète, depuis qu’elle est là. J’ai l’impression que plus rien ne pourrait mal se passer, alors qu’il y a encore cinq minutes, j’étais persuadée d’avoir manqué ma dernière chance de la revoir. Et j’ai bien l’intention de faire en sorte que ce nouveau moment qu’elle m’accorde, ce soir, soit unique. Je ne sais pas encore comment, même si j’ai bien une petite idée… « Je suis là. » Elle me confirme sa présence, peut-être parce que j’ai encore l’air d’une allumée qui a vu un fantôme ? Peut-être bien. Enfin, un ange, plutôt qu’un fantôme. Je suis absolument sous le charme, et je ne me retiens pas de le lui dire. « Merci. Tu n’es pas mal non plus… » Je frissonne sous le regard dont elle m’enveloppe, même si j’essaie la désinvolture, sur le ton de l’humour. « Je fais ce que je peux… » Ça fait très longtemps que je n’ai pas fait l’effort de porter des talons. En général, il faut véritablement qu’on m’y oblige, par un certain dress code officiel auquel je ne peux pas déroger, par exemple. Mais ce soir, pas de dress code ou d’obligation ; juste l’envie de découvrir le pétillement dans ces yeux, lorsqu’elle les pose sur moi. L’envie, le besoin, le désir. Et en parlant de désir… Je ne suis pas sûre de savoir combien de temps tiendra la tension qui nous sépare, autant qu’elle nous attire l’une à l’autre. C’est indéniable. Et contrairement à notre première rencontre, je n’ai pas l’intention de le nier. Pourtant, c’est elle qui a fait marche arrière, la dernière fois, et je n’ai toujours pas bien compris pourquoi. C’est probablement une mauvaise idée, de toute façon. Et nous obtenons un petit sursis, lorsque le spectacle commence, nous interrompant dans nos échanges.
Je me retourne vers la scène, laissant à Ciara la liberté de commander ce qu’elle veut au bar, en ne la suivant que d’un œil. Son verre en main, elle me rejoint, et je lui adresse un nouveau sourire. Mais c’est elle, la première à rompre le ‘silence’. « Merci pour l’invitation. Ça me fait plaisir d’être là. » Je ferme presque les yeux pour profiter de sa voix au creux de mon oreille, aussi mélodieuse que la musique en arrière-plan. Je lui rends son sourire. J’ai envie de me pencher à mon tour, lui répondre que ça me fait plaisir qu’elle soit venue. Mais est-ce que je ne l’ai pas déjà suffisamment répété, depuis tout à l’heure ? Ou peut-être que c’est juste le besoin de proximité qui parle. « Ton coloc, c’est lequel alors ? » Cette fois, je lève les sourcils, et le menton en direction de la scène. Plus que de me pencher, je me rapproche d’elle, de son corps tout entier, mon épaule effleurant l’intérieur de la sienne, pendant que j’approche ma bouche de son oreille, sans quitter la scène du regard. « Derrière la batterie. Il s’appelle Lenny. On dirait pas comme ça, mais c’est un vrai bisounours. » L’un des rares qui ose m’approcher dans la coloc. Le seul dont j’accepte les marques de tendresse, d’ailleurs. Il est concentré, Lenny. Il fait tourner ses baguettes avec application, la lèvre inférieure coincée entre les dents. Mais on ne le voit presque pas, comparé à la jeune femme située sur le devant de la scène, au micro. Non contente d’être très talentueuse, elle est aussi incroyablement belle. Enfin, c’est une réflexion qui m’effleure à peine l’esprit, puisque je n’ai d’yeux que pour la jeune femme à mes côtés, ce soir. « Les autres sont là-bas, juste devant la scène. » D’un signe de tête, je lui indique le groupe d’individus que j’ai moi-même quitté, il y a quelques minutes. « Mais on n’est pas obligées de les rejoindre tout de suite. On peut profiter du spectacle d’ici, aussi. » Ça se voit que je n’ai pas envie de la partager ? De faire les présentations ? De… répondre aux mille et une questions, d’essuyer les regards curieux, ou les sourires entendus de mes colocataires ? Je les connais, ils sont tellement bavards qu’elle ne manquerait pas de découvrir à quel point elle me hante, jours et nuits, depuis la dernière fois. Mais peut-être que ça ne serait pas si mal, au fond ?
Au rythme de la musique, tantôt douce, tantôt rythmée, nos épaules se touchent, se perdent, puis se retrouvent, jusqu’à s’accorder au même rythme, l’une contre l’autre. C’est une ambiance très feutrée, très intimiste, sur des notes de blues, de jazz, ou parfois de bossa nova (c’est la chanteuse qui le dit, je n’y connais pas grand-chose). D’ailleurs, après quelques minutes, elle annonce une nouvelle chanson, tout en invitant ceux et celles qui le voudraient à danser, s’ils le souhaitent. En quelques secondes, la salle de concert se transforme en piste de danse, alors que l’artiste entonne les premières notes de Baby I’m a Fool, de Melody Gardot. Un sourire enjôleur sur les lèvres, je tends la main à Ciara. « Tu veux danser ? »
Ciara Lorenzini
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(#) Lun 22 Jan - 19:06
« Vu comme ça, j’ai de la chance que tu aies vu mon message, alors… » Je ris tout en hochant la tête. C’est vrai que j’aurai pu ne pas le voir avant la semaine prochaine, et louper son invitation. Mais ce que je n’avoue pas, c’est que depuis la dernière fois que nous nous sommes vues, après lui avoir dit que je n’avais pas changé de numéro, je n’aurai décemment pas pu abandonner mon téléphone dans un tiroir comme j’en ai l’habitude. J’espérais beaucoup trop qu’elle me recontacte, et c’est chose faite. Je m’en serai voulue de louper une soirée en sa compagnie.
Comme deux individus déjà entrés dans la phase de flirt, nous nous complimentons mutuellement. Notre langage non verbal est plus explicite encore que le sont nos mots. Penchée vers elle, je m’informe sur les personnes qui gravitent autour d’elle, qui font partie de la vie qu’elle s’est construite après moi. « Derrière la batterie. Il s’appelle Lenny. On dirait pas comme ça, mais c’est un vrai bisounours. » Je souris, le regard alternant entre la scène et cette aura divine à mes côtés, qui m’attire comme une oasis en plein désert. Elle m’affirme que nous ne sommes pas obligées de les rejoindre tout de suite. J’avoue que rester avec elle un certain temps n’est pas pour me déplaire, bien au contraire.
L’ambiance est agréable, lue son presque feutré des mélodies forme un cocon réconfortant. La présence de Dylan à mes côtés y est pour quelque chose, et je dois dire que certaines paroles des chansons font écho à quelques sentiments qui m’ont animée, ou m’animent encore aujourd’hui concernant la blonde à mes côtés. Je sens mon coeur qui ne ralentit pas sa course, je sens mes mains moites - que je suis obligée de frotter de temps en temps sur mon pantalon - je sens mon regard toujours attiré par elle, et cette volonté de le retenir au maximum pour que ça ne soit pas trop étrange. Je sens mon cerveau qui cherche une issue, trouver un prétexte pour assouvir mon besoin de lui parler, de l’entendre, de la regarder et la sentir me regarder. Quand est-ce que ce sentiment est censé s’arrêter au juste ? S’arrête-t-il vraiment un jour ? « Tu veux danser ? » me demande-t-elle presque soudainement, faisant s’accélérer mon palpitant. Je reprends possession de mon corps, de mon être, alors que mon regard est enfin à nouveau ancré au sien. Danser ? La sentir tout contre mon corps ? Je hoche la tête sans aucune hésitation, mon sourire caractéristique refaisant surface, comme après une apnée de plusieurs dizaines de minutes. Descendant de mon tabouret, je la laisse agripper ma main et la suis un peu plus loin, là où déjà plusieurs binômes se sont déjà formés pour se laisser entraîner sur la musique. Quelques notes de mélancolie, des sonorités enveloppantes, et le corps de Dylan enfin contre le mien. De par notre légère différence de taille, c’est naturellement que mes bras se retrouvent à encercler son cou, alors que ses mains trouvent leur place au niveau de ma taille, puis dans le bas de mon dos. Comme si rien n’avait changé.
Si je me laissais aller, mes lèvres iraient immédiatement chercher les siennes, mais au lieu de ça je laisse planer ce sentiment d’envie, et me presse un peu plus contre elle, glissant mon nez dans son cou. La chaleur des son corps, de ses mains, l’odeur de sa peau, de ses cheveux, je m’enivre de ce moment comme s’il allait s’évaporer d’une seconde à l’autre. « Tu n’as pas changé de parfum. » lui dis-je en remontant mes lèvres à hauteur de son oreille. Je jurerai sentir son grain de peau frémir sous mon nez, qui continue de caresser son cou. Comment tenir encore ? Comment ne pas tomber la tête dans première, dans l’ivresse de ce désir qui semble nous animer toutes les deux ?
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(#) Mar 30 Jan - 21:30
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Mes doigts se mêlent aux siens alors que je l’entraîne sur la piste. Tout est si naturel, tout paraît si évident que j’en perds même la notion de la réalité. Soudainement, la foule autour de nous n’existe plus ; nous sommes désormais dans notre bulle, ses bras autour de mon cou, mes mains sur sa taille. Sans vraiment m’en rendre compte, elles se glissent sous son blazer, retrouvant leurs marques sur ce corps dont elles connaissaient chaque centimètre carré, dans une autre vie… Mon cœur tambourine dans ma poitrine, prêt à exploser, alors que nos lèvres se retrouvent à quelques centimètres, à peine, les unes des autres. Je n’ai même plus la force de retenir mon regard sur sa bouche ; mais c’est elle, encore, qui choisit de poursuivre la torture en allant plonger dans mon cou. Loin de lui en vouloir cependant, j’en profite pour la presser contre moi, les yeux fermés, me laissant envelopper par ce moment hors du temps. La musique est de circonstance ; je me laisse emporter par la mélodie, par ces paroles qui semblent exactement dicter mon flot de pensées, et le bouillonnement de sensations, et de sentiments que cette soirée est en train de réveiller. Sans savoir si c’est véritablement raisonnable, ou non… Mais il y a bien longtemps que j’ai appris que la raison n’existait pas lorsqu’il s’agissait de Ciara. « Tu n’as pas changé de parfum. » Je frissonne, un sourire béat sur les lèvres, juste pour moi. Ma joue contre la sienne, je me délecte de notre contact constant, qui me rappelle étrangement le soir de notre rencontre, et ce jeu que nous avons improvisé. Exactement de la même façon, mon nez suit la courbe de sa mâchoire, pendant que je reviens lentement lui faire face. « Il n’y a pas grand-chose qui a changé… » Ça ne veut pas dire grand-chose, et ça veut tout dire à la fois. Ça veut dire toutes ces choses que je suis incapable d’exprimer à voix haute, parce que je n’ai jamais été douée avec les mots. Mon regard, lui, exprime exactement tout ce que je veux lui dire ; et celui qu’elle me renvoie me confirme que c’est au moins réciproque. Probablement que j’aurais craqué, à cet instant, s’il n’y avait pas eu un silence dans la musique, suivi d’un kiss me now de circonstance de la part de la chanteuse. Probablement que je me serais exécutée, si je n’avais pas été saisie par l’instant, par l’émotion, au point d’oublier même de respirer… La musique reprend ; et je rigole, doucement, pour laisser retomber la pression. Persuadée que le moment est passé. De toute façon, c’est la fin de la chanson, et tous les couples autour de nous se séparent pour applaudir. De notre côté, la redescente est un peu plus lente ; plus douloureuse, aussi. Je finis par lâcher mon étreinte après quelques secondes de latence, pour me retourner vers la scène, d’où je vois que Lenny nous a repérées. Son petit sourire en coin veut tout dire ; et je décide, sur le moment, que je n’ai aucune envie de partager cet instant avec lui. Une nouvelle chanson redémarre déjà lorsque je me penche à l’oreille de Ciara. « Ça te dit d’aller ailleurs ? »
Ciara Lorenzini
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(#) Jeu 8 Fév - 9:54
C’est un moment hors du temps, comme si nous étions dans une réalité parallèle où tout disparaît, où il n’y a plus personne autour, juste nous. Elle. Moi. Et cette proximité qui m’avait profondément manqué sans que je ne m’en sois vraiment rendu compte. Les premières années ont été plus difficiles, mais avec le temps j’ai réussi à espacer considérablement les moments où je pensais à elle, où je rêvais d’elle. La douleur s’est estompée, le manque avec. Mais aujourd’hui, alors que je retrouve cette sensation d’être parfaitement à ma place dans ses bras, je me rends compte à quel point il aurait été impossible pour moi de ne pas revenir après cette promesse de nous tenir éloignées l’une de l’autre pendant dix ans. Nous avons perdu dix ans. Et en même temps, est-ce que les choses auraient été les mêmes si nous n’avions pas pris cette distance ? Est-ce qu’on aurait continué à se déchirer comme on l’a fait si souvent. Des âmes soeurs, j’en ai la certitude, même si ça n’implique pas forcément que les choses soient faciles. Et puis, nous ne sommes pas non plus des personnes qui aiment la facilité. « Il n’y a pas grand-chose qui a changé… » me dit-elle alors que son nez longe l’arrête de ma mâchoire pour finalement replonger son regard dans le mien. Mon coeur bat à tout rompre que c’en est presque douloureux. Cet échange de regard est intense, comme si la tension retenue nous forçait presque à nous immobiliser. Les paroles même de la chanson semblent nous inciter à plonger dans les abysses de nos envies profondes, mais rien ne se passe. Son rire appelle le mien, comme deux adolescentes qui ont peur de céder à leur désir. Mais la chanson se finit et le brouillard autour de nous se dissipe peu à peu.
Le regard de nouveau tourné vers la scène, j’intercepte le regard de son colocataire sur nous, et le clan d’oeil qu’il adresse à la blonde, me faisant sourire immédiatement. Je ne sais pas ce qu’elle a pu dire sur moi, sur nous, mais ça m’intrigue. « Ça te dit d’aller ailleurs ? » Elle me prend de cours, je frissonne de ses mots à mon oreille, et un monde se fraye un chemin dans ma tête. Je suis paralysée un instant, entre l’envie évidente de dire oui, et la peur de devoir lui avouer ce que je cache. Sans avoir encore répondu, je tourne la tête et me rends compte que son groupe d’amis est en train de s’agiter, tentant visiblement d’attirer l’attention de Dylan en lui faisant des signes de main. Je ris un peu, baissant la tête une seconde. Sans réfléchir plus longtemps, je glisse ma main dans la sienne, entremêlant nos doigts de manière naturelle, et la tire en direction de son groupe d’amis. « Bonsoir, je voulais m’excuser de monopoliser la présence de votre adorable coloc, mais je ne l’ai pas vue depuis longtemps et… » un jeune homme me coupe sans tarder « Ne vous occupez pas de nous, profitez de votre soirée. » Je tourne la tête pour regarder Dylan en souriant, serrant un peu plus sa main dans la mienne. « Je vous l’emprunte pour ce soir, mais je serai ravie de faire votre connaissance une prochaine fois ! » Mon large sourire saura les conquérir et éloigner une potentielle rancoeur. Ce soir, Dylan est à moi, peu importe ce qu’il pourra bien se passer. Et, sans tarder, je la kidnappe comme énoncé, et nous quittons la boîte de jazz pour nous retrouver sur le trottoir, sa main toujours dans la mienne. « C’est où, ‘ailleurs’ ? » que je lui demande avec un fin sourire.
Dylan Hamilton
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(#) Mar 13 Fév - 23:15
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∴ the present ∴ chapter 02.

Je rayonne. La retrouver ce soir me fait l’effet d’une bûche qui s’embrase après être restée des années dans l’ombre et le froid. J’avais oublié tout ce que ça faisait, tout ce que je pouvais ressentir, comme une addiction qui reprend de plus belle maintenant que j’ai retrouvé le contact de sa peau contre la mienne, et son odeur, et son regard qui me transperce jusqu’aux entrailles, et son sourire qui me fait chavirer, encore et toujours, exactement comme la première fois… Je suis dans tous mes états, et le pire, c’est qu’il ne s’est rien passé, pas vraiment. J’ai les joues en feu, ma température corporelle qui avoisine les limites de l’état fiévreux, mais nous n’avons rien fait d’autre que danser. Et échanger quelques gestes que l’on peut considérer intimes, certes, mais nous avons globalement résisté à l’envie qui nous dévore toutes les deux avec avidité. Une part de moi se laisse convaincre que ce n’est que pour mieux faire monter la tension, alors que l’autre n’arrive toujours pas à croire qu’elle est bien là, et que je suis véritablement sur le point de la retrouver, après tout ce temps. Rien n’a changé, non, et certainement pas l’alchimie qui nous a toujours naturellement attirées l’une à l’autre, comme une force surnaturelle contre laquelle il serait inutile de lutter.
Et lutter, je n’en ai plus envie, alors que je lui propose de nous éclipser. Ailleurs, je ne sais pas où exactement ; quelque part où on pourrait… s’exprimer. Mais alors que je suis en attente de sa réponse, son attention est happée par quelque chose, quelque part derrière moi, et j’ai à peine le temps de me retourner que je sens ses doigts s’entremêler aux miens. Et la voilà qui me traîne jusqu’à mon groupe d’amis, alors que je cherchais précisément une bonne raison de les ignorer. Inutile de préciser que je la suis à reculons, et avec un peu d’appréhension dans le regard. « Bonsoir, je voulais m’excuser de monopoliser la présence de votre adorable coloc, mais je ne l’ai pas vue depuis longtemps et… » « Ne vous occupez pas de nous, profitez de votre soirée. » Il la regarde, puis me regarde. Puis c’est elle qui me regarde, et je me sens comme tétanisée. Je ne m’étais pas du tout préparée à ce genre d’interactions. Pas si tôt, pas… tout court, en fait. « Je vous l’emprunte pour ce soir, mais je serai ravie de faire votre connaissance une prochaine fois ! » C’est elle qui fait la conversation à ma place, à mes propres colocataires… J’hallucine ! Et je rigole même, nerveusement, de l’absurdité de la situation. « Oui, voilà. M’attendez pas… » que je leur lance à la volée ; j’ai l’impression d’être une adolescente, ou une jeune adulte dans une soirée à la fac. « Oh, on n’en avait pas l’intention. » Cette fois, je secoue la tête, à la fois choquée par le regard graveleux qu’il m’adresse, le ton équivoque de sa voix, et en même temps… Je rougis encore plus, de me surprendre à espérer qu’il a raison. Je suis irrécupérable. « Amusez-vous bien ! » Je regarde droit devant pour ne pas croiser le regard de Ciara, mais nous voilà bien parties pour aller… nous amuser, exactement. A faire quoi, et où, je l’ignore pour le moment ; mais nous nous retrouvons à l’extérieur, et je frissonne déjà de la différence de température à l’air libre.
« C’est où, ‘ailleurs’ ? » Son sourire me fait chavirer, à moins que ce soient les restes d’effluves d’alcool qui ne se sont pas encore évaporées. Je le lui rends, son sourire, bien plus large encore, et trop mielleux pour mon propre bien. « Où tu veux… » M’entendre le dire à voix haute me surprend moi-même, je ne pensais pas être capable d’autant de mièvrerie, et je suis carrément obligée d’en rire. « Pardon. Mais… Je sais pas, en fait, j’avais pas d’idées particulière en tête. » Mensonge. J’avais une idée très claire de ce que j’entendais par ‘ailleurs’ ; je ne me sens juste pas prête à l’énoncer à voix haute. Alors, pour me donner de la contenance, je jette un regard circulaire autour de nous, histoire de trouver quelques options acceptables à lui proposer. « T’as faim ? On peut aller manger quelque chose. » Il est vrai que je n’ai pas mangé grand-chose avant de venir ; trop nerveuse. Mais je ne suis pas sûre de pouvoir avaler quoi que ce soit de plus, maintenant. « Ou alors… Ma voiture est par là, sur le parking. » Si nous sommes dans une rue plutôt agitée, avec son lot de bars, de boîtes et de restaurants en tous genres, le parking où j’ai laissé ma voiture est plutôt calme. Ce qui serait parfait pour… être au calme, voilà. J’essaie de ne rien montrer, mais le regard que je lui adresse est avide. Et pour ne rien gâcher, voilà que je me mets à jouer avec une de ses mèches de cheveux, que je tortille autour de mon doigt avant d’aller la relâcher derrière son oreille. Pourquoi j’ai l’impression que ses joues sont plus colorées que quand on était à l’intérieur… ?
Ciara Lorenzini
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(#) Ven 1 Mar - 18:11
Je vois bien à son visage qu’elle ne s’attendait pas à ce que je l’attire jusqu’à son groupe d’amis. Mais ça me tenait à coeur de me présenter, peut-être aussi pour lui faire comprendre que je ne compte pas m’enfuir tout de suite, et que rencontrer son entourage est une option. Tout dépendra bien sûr de comment les choses évolueront, autant pour moi que pour ‘nous’. Je n’arrive pas à croire que je pense à ça en ces termes. Dylan affirme à ses colocataires qu’ils n’ont pas besoin de l’attendre. Tu m’étonnes ! Je m’amuse de la situation, mais nous ne restons pas dans les parages bien longtemps, et nous voilà déjà à l’extérieur de la boîte de Jazz. Le sourire de Dylan répondant au mien fait battre mon coeur plus vite. « Où tu veux… » Est-ce que le ton de sa voix a changé ? Je me mordille la lèvre inférieure, me retenant de la plaquer contre un mur, là, tout de suite. Mais il y a du monde dans cette rue. « Pardon. Mais… Je sais pas, en fait, j’avais pas d’idées particulière en tête. » Je ris de sa maladresse, mais je sais qu’elle était sincère quand elle disait qu’on pouvait aller où je veux, mais j’aime aussi sa force de proposition. « T’as faim ? On peut aller manger quelque chose. » « J’ai toujours faim. » Surtout en ce moment. Mais là j’avoue que ce n’est pas vraiment de nourriture que j’ai faim… Bordel, les hormones de ma grossesse me mettent les nerfs en pelote. Jusque là j’avais réussi à ne pas trop me rendre compte de ma ‘condition’, mais face à elle, c’est d’autant plus difficile. Ou est-ce que les hormones de grossesse n’ont rien à voir là dedans ? Je m’interroge. « Ou alors… Ma voiture est par là, sur le parking. » Son regard est plus intense, je crois pouvoir lire le désir qui la dévore elle aussi. Je frissonne et me rapproche d’elle jusqu’à ce que nos souffles se rencontrent, j’ai chaud, affreusement chaud. « Si mes calculs sont bons, et que tes colocs sont tous ici ce soir, ça veut dire que ton appart est désert ? » Je m’approche encore, glisse ma main dans son dos de manière à ce que nos corps se touchent, et je peux sentir la chaleur qui l’anime elle aussi. J’approche mon visage de son oreille, frôle sa joue de la mienne, et lui murmure à l’oreille : « J’ai faim. » Je joue sur l’ambiguïté de mon approche qui n’est pas franchement subtile, puis je me recule juste assez pour plonger mon regard malicieux dans le sien. « Tu me ferais à manger..? » Ce n’était pas à ça que je pensais en lui disant que j’avais faim, mais autant continuer de jouer de la situation…
Dylan Hamilton
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(#) Sam 16 Mar - 10:03
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∴ the present ∴ chapter 02.

« J’ai toujours faim. » Nos regards se croisent, alors que la tonalité de sa voix a soudainement évolué. C’est subtil, mais je la reconnaîtrais entre mille, de même que la lueur qui brille dans son regard. Avide, sensuelle… presque bestiale. Elle est affamée, oui, et nous savons toutes les deux qu’il ne s’agit pas de nourriture. Et nous savons aussi, toutes les deux, que c’est parfaitement réciproque. Si seulement nous n’étions pas dans une rue bondée !
S’il y a bien une chose qui n’a pas bougé, c’est cette façon de communiquer, bien à nous, et qui ne requiert pas nécessairement l’usage de la parole. On pourrait presque dire que les mots sont superficiels, voire inutiles, et que la véritable conversation se trouve dans nos gestes. Ainsi, lui parler de ma voiture n’a, en réalité, pas d’autre intérêt que de nous imaginer dans des conditions moins publiques, ou plus… intimes. Elle le saisit parfaitement, et va même dans la surenchère. « Si mes calculs sont bons, et que tes colocs sont tous ici ce soir, ça veut dire que ton appart est désert ? » J’ignore comment j’avais pu oublier à quel point elle pouvait être directe. Et à quel point j’adorais ça, aussi. Je joue le jeu, faisant mine de réfléchir avant d’acquiescer, lentement. « C’est l’idée, oui… en théorie. » La façon qu’elle a de glisser sa main dans mon dos me fait chavirer, et me donne encore plus chaud, si c’était encore possible. Je me mords la lèvre inférieure, soutenant son regard pendant que nos corps se touchent, et que leurs températures se mêlent l’une à l’autre. L’électricité dans l’air est palpable, je me sens presque perdre pieds lorsqu’elle vient effleurer ma joue de la sienne, avant de me glisser à l’oreille, de nouveau, une supplication bien à elle. « J’ai faim. » Si ce n’était déjà pas très subtile jusqu’à maintenant, il n’y a plus l’ombre d’un doute. Pourtant, nous poursuivons toutes les deux ce petit jeu qui attise nos démons respectifs. Probablement jusqu’à ce que la première ne cède. « Tu me ferais à manger..? » Le sourire qu’elle m’adresse est innocent, en apparence, mais nous savons pertinemment qu’il n’en est rien. De même, pour celui que je lui renvoie. « Je pourrais, oui… Je suis sûre que je trouverais de quoi te rassasier. » Et tout ça, sans passer par la cuisine ! Ou presque pas… Je lui adresse, à mon tour, un regard joueur, avant de lui emboîter le pas en direction de ma voiture. Arrivée à celle-ci, je lui ouvre la portière passager, sans doute pour profiter du contact de nos mains autant que possible, jusqu’à ce qu’elle soit confortablement installée. Sa portière refermée, je fais le tour du véhicule pour aller m’installer côté conducteur, faisant appel à toute ma bonne volonté pour garder les mains sur le volant, malgré ma furieuse envie de tout envoyer valser, maintenant que nous nous sommes éloignées de la foule. « J’ai pas demandé, d’ailleurs… T’es attendue quelque part, ce soir ? » Me regardez pas comme ça, je me renseigne, c’est tout ! Et je garde mon calme, et mon sérieux, pendant les quelques minutes que dure le trajet jusque chez moi.
Notre conversation, elle aussi, reste incroyablement banale. Pourtant, je crois bien que j’aurais pu craquer dans l’ascenseur, à deux doigts de la plaquer contre la paroi en métal, si mon voisin ne s’était pas glissé entre les portes juste avant qu’elles ne se referment. Le trajet d’ascenseur le plus long de toute ma vie. Les joues crispées par le sourire gêné que j’adresse à l’homme grisonnant, alors qu’il sort au même étage que nous, tout en observant Ciara avec curiosité. Poliment, je lui souhaite une bonne soirée lorsque nos chemins se séparent, tout en évitant soigneusement le regard de l’italienne qui doit probablement s’amuser de la situation - et de mon embarras -, comme d’habitude. Je ne lui en veux pas, c’est même le genre de raisons pour lesquelles je suis tombée amoureuse d’elle, au départ. Et de toute façon, j’ai d’autres chats à fouetter que de lui tenir rigueur pour ce genre de détails ridicules. « Comme tu peux le deviner, je n’ai pas vraiment l’habitude de ramener des inconnues à la maison… » Peut-on vraiment parler d’inconnue quand il s’agit - légalement - de ma femme ? Je l’ignore. Mais tout ça n’a plus la moindre importance, alors que je referme, puis verrouille, la porte derrière nous. Les lumières tamisées permettent tout juste de voir où mettre les pieds, dans ce grand duplex que je partage avec quatre autres personnes. La logique voudrait que j’allume la lumière principale, pour y voir plus clair, surtout si je dois me mettre à cuisiner… D’ailleurs, je tends la main, actionne l’interrupteur, et les lumières s’allument pendant quelques secondes. Mais elles s’éteignent de nouveau, comme un flash, juste après que mon regard ait accroché celui de Ciara. Le dos contre la porte d’entrée, je n’ai pas besoin de lui parler, ni même de la toucher, pour lui passer le message. Enfin seules, oui. Et rien, ni personne, pour nous interrompre…
Ciara Lorenzini
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(#) Mar 19 Mar - 16:09
A son regard, je vois qu’elle comprend que ma faim n’est pas une faim d’estomac. Bien que je rechignerai jamais à le remplir, encore moins depuis que je porte la vie. Mais je préfère ne pas penser à ce petit astérisque de ma vie actuelle. Ce soir, je suis avec elle, et plus rien ne compte. A l’extérieur du bar, c’est comme si tout prenait une nouvelle ampleur. Nous comprenons bien vite que nous avons envie de la même chose. Le désir qui se lie dans nos yeux est évident. Je lui fais comprendre que selon mes calculs, j’en déduis que son appartement est vide, et que de ce fait, elle pourrait bien me ramener chez elle. Mais même si je ne suis pas très fine dans mes sous-entendus, ce n’est qu’une suggestion, et elle a bien entendu le droit de proposer autre chose. Je lui propose même de lui cuisiner quelque chose - même si entre nous, je ne suis pas certaine d’arriver à quoi que ce soit si elle est dans les parages. « Je pourrais, oui… Je suis sûre que je trouverais de quoi te rassasier. » A son tour de faire un sous-entendu équivoque, qui rallume la flamme dans mes yeux.
Nous nous dirigeons vers sa voiture, je la suis sans un bruit, mais non sans continuer de lui adresser des regards de braise. Je suis déjà en train de me consumer. « J’ai pas demandé, d’ailleurs… T’es attendue quelque part, ce soir ? » Mon sourire s’étire alors que je la regarde, ses mains cramponnées sur le volant, le regard loin devant, comme si elle avait peur de se brûler en me regardant. « Non, j’ai toute la nuit. » Et bien plus encore, mais je crois que ma réponse est suffisante pour le moment.
Nous cherchons au maximum à entretenir une conversation banale, le temps que trajet, sans doute pour ne pas craquer en chemin. Dans l’ascenseur, je suis prête à lui sauter dessus, je sens bien que c’est réciproque, mais malheureusement nous n’avons pas ce loisir puisqu’un voisin entre à notre suite. Il descend à notre étage, je sens la crispation de Dylan et je m’en amuse. Je souhaite une bonne soirée également à ce gentil voisin, et entre chez Dylan, à sa suite. « Comme tu peux le deviner, je n’ai pas vraiment l’habitude de ramener des inconnues à la maison… » Je ne peux retenir un rire amusé. « C’est ce que j’ai déduit effectivement. » Et en réalité, je suis presque un peu rassurée que ce soit le cas. S’il avait sorti un truc du genre ‘encore une nouvelle ?’, je l’aurai probablement un peu mal vécu. Bien que je n’ai rien à dire, elle fait bien ce qu’elle veut. D’ailleurs, le fait qu’elle n’ait pas l’habitude de ramener des gens ici dans la colocation, ne veut pas dire qu’elle n’a pas une vie intime active. Il faut que je change le disque qui tourne dans ma tête, au risque de me brûler les ailes.
La pénombre fait s’accélérer mon coeur, elle allume, j'ai juste le temps de la voir adossée contre la porte d'entrée. J’éteins presque aussitôt en posant ma main sur la sienne, à même l'interrupteur, juste avant de me jeter sur elle. Je sais encore la lire, et je n’ai pas besoin de demander la permission, quand j’ai compris déjà bien plus tôt dans la soirée que nous avions les mêmes envies. Depuis le rendez-vous où j'ai presque failli l'embrasser, je ne pense plus qu’à ça. L’embrasser à nouveau, me souvenir de cette sensation grisante qu’elle a toujours été la seule à me faire ressentir. Je gémis contre ses lèvres, brûlant d’impatience, d’envie, de désir. Mes mains parcourent son corps par dessus ses vêtements, et je la laisse nous guider jusqu’à sa chambre. Grimper à l’étage est un premier obstacle mais nous le franchissons haut la main, à notre rythme, sans jamais décoller nos lèvres. Mon souffle haletant, je ne cherche pas à savoir où je me trouve, comment est la déco, j’en ai absolument rien à faire. Je sens mes mollets buter sur le lit, je me retourne et la pousse sur ce dernier, avant de la rejoindre sans perdre une seconde. Plus rien n’existe, toute mon attention n’est focalisée que sur elle, et sur ce qu’elle me fair ressentir à nouveau. « J’avais pas pris conscience à quel point tu m’as manquée… » lui dis-je dans un souffle, laissant mes baisers parcourir son cou, et mes mains s’aventurant déjà sur son ventre, à même sa peau…
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(#) Mer 20 Mar - 1:49
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« J’ai toute la nuit. » Sa réponse est claire, nette, précise. Et incroyablement satisfaisante ; j’ai même du mal à réprimer le sourire qui menace de me trahir, même s’il ne servirait à rien de prétendre que je ne suis pas rassurée. Elle a toute la nuit, et j’ai bien l’intention d’en profiter autant que je peux, comme un voeu qui menacerait de s’évanouir au petit matin… Si je dois être honnête, j’espère bien qu’il durera bien plus qu’une seule nuit, mais je n’ai pas envie de faire des plans sur la comète. Et je n’ai franchement pas la tête à ce genre de considérations, de toute façon. Pas lorsque nous atteignons finalement le confort de mon appartement, dont la pénombre a le don de libérer nos démons. Enfin !
Je n’ai pas pour habitude de faire ce genre de choses. Ramener quelqu’un ici, ‘chez moi’, avec la possibilité qu’elle puisse croiser l’un ou l’une de mes colocataires au petit matin ? Ça n’est simplement jamais arrivé. Pour ainsi dire, je n’ai pas vraiment connu d’histoire sérieuse depuis notre rupture, il y a dix ans. Et le fait que ce soit sa silhouette que je vois, ce soir, dans la pénombre de mon salon, a une saveur toute particulière. Les lumières de nouveau éteintes, nos corps s’expriment avec urgence, et un désir que je ne me connaissais plus. Nos lèvres se retrouvent, se consument, avec l’habitude déconcertante d’une addiction qui se ravive après une trop longue période de sevrage. A bout de souffle, je la guide tant bien que mal jusqu’à ma chambre, de laquelle je claque la porte derrière nous, avant de la diriger vers le lit. Je n’ai pas spécialement d’hésitation ni de réserve quant à nos envies respectives, mais c’est pourtant Ciara la première à me pousser sur le lit, et j’accepte mon sort sans la moindre objection. Allongée sur le dos, je profite qu’elle me rejoigne pour accentuer mon étreinte, et mes caresses qui se précisent, à l’arrière de son cou, dans ses cheveux, d’une part, ou encore au bas de ses reins, pour perdre encore un peu d’altitude, de l’autre. « J’avais pas pris conscience à quel point tu m’as manquée… »  Je réagis à peine, à part un large sourire sur mes lèvres, alors que les siennes s’aventurent au creux mon cou, parfaitement dégagé en offrande. Je suis en train de me consumer sur place. Littéralement, j’ai tellement chaud que je pourrais m’évanouir de plaisir, et même les gémissements que j’étouffe dans ses cheveux ne suffisent pas à calmer l’ardeur de mon désir. J’en ai la tête qui tourne. « Il fait beaucoup trop chaud. » Tout en la maintenant contre moi, je me redresse jusqu’à être assise sur le lit. En une seconde, mon blazer valse à l’autre bout de la pièce, et j’en profite pour réserver le même sort à celui de l’italienne. Mystérieusement, nos chaussures ne font déjà plus partie de l’équation, sans même que je m’en sois rendu compte. Et si j’avais dû faire les choses correctement, il aurait fallu procéder par étape, jusqu’à m’être débarrassée de chacun des vêtements qui entravent le contact de nos corps l’un contre l’autre, peau contre peau. Mais le désir, l’envie, l’urgence est telle que je grille toutes ces étapes, défaisant sa ceinture, puis la fermeture de son pantalon, pendant que mes lèvres prennent d’assaut la peau sucrée de son cou. Un regard échangé, pendant que mes mains épousent le contour de ses hanches, de part et d’autre de mon propre corps, et ma main va finalement se glisser entre ses cuisses, passant la dernière barrière de tissu me séparant de son intimité.
Ciara Lorenzini
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(#) Lun 1 Avr - 12:18
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Une fois à califourchon au-dessus d’elle, sur le lit dans lequel elle dort habituellement, je ne perds pas une seconde pour retrouver ses lèvres, et parcourir sa peau de mes baisers. Une certaine hâte nous habitue, le désir est tel que nos souffles sont erratiques. « Il fait beaucoup trop chaud. »[/color] affirme la blonde, avant de se redresser, me poussant à en faire de même. Toujours dans cette même position, mes jambes entourant les siennes, je ne parviens tout de même pas à freiner l’ardeur de mes baisers. Voilà qu’elle retire son blaser, et le mien suit sans tarder. Mais elle ne s’arrête pas là. Déjà, ses mains habitent s’attèlent à défaire ma ceinture, et faire sauter la barrière de ce pantalon qui de toute évidence, était un frein trop présent à notre réunion. Je me consume toute entière, mais ce n’est rien comparé à l’instant où ses doigts se retrouvent en contact direct avec la partie la plus érogène de mon anatomie. Mon dieu. Je ne peux réprimer un gémissement de plaisir, et les yeux clos, je me presse un peu plus contre elle, avant de revenir l’embrasser. Mon bassin ondule dans un danse que nous seules connaissons. Ces frissons, cette chaleur, ce désir impossible à canaliser, je ne les avais plus ressentis depuis elle. J’ai pourtant connu plusieurs personnes entre temps, j’ai même réussi à me poser de nouveau avec quelqu’un - ce qui n’est pas une mince affaire - mais personne jamais n’avait réussi à me mettre dans une transe pareille. Mes doigts s’accrochent à sa chevelure, je mords ses lèvres tout en gémissant contre ces dernières, et finis par la faire basculer en arrière sur le matelas. Elle parvient sans aucun mal à me faire atteindre les nuages cotonneux d’un premier orgasme, mais je suis loin d’être rassasiée. A mon tour cette fois de la déshabiller. J’embrasse son cou, glisse mes mains sous son haut et le lui retire sans plus de cérémonie. Sans attendre, c’est son pantalon qui finit sa course sur le sol de la chambre, alors que mes mains parcourent à nouveau son corps. Dire qu’il n’a pas changé serait mentir, parce qu’en dix ans, nous ne pouvons pas être exactement les mêmes - surtout en ce qui me concerne actuellement je dois dire, même si ma grossesse ne se voit pas encore vraiment - mais retrouver le grain de sa peau, la sensation de mes mains sur elle, c’est quelque chose qui semble ne pas avoir changé malgré les années. Je continue de parcourir son corps de mes lèvres, joue avec sa patience, jusqu’à finalement m’installer entre ses cuisses, et lui rendre la pareille d’un peu plus tôt. J’ignore qui prend le plus de plaisir de nous deux à cet instant précis…
Dylan Hamilton
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the memory of you in my mind
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(#) Lun 8 Avr - 4:22
⊱ stealin' the air right from my lungs
∴ the present ∴ chapter 02.
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Dix ans. Dix années de silence, et pourtant, nos gestes sont toujours les mêmes. Nos envies, nos sourires, la façon tout à fait unique avec laquelle nos mouvements se conjuguent les uns avec les autres… Unique, tout comme mes doigts qui opèrent le tour de magie dont j’ai le secret, tout contre son intimité. Celui-là même qui lui fait perdre ses moyens, et qui me donne la sensation exquise de la connaître par cœur, encore maintenant. Le doux bruit de ses gémissements m’en est témoin, et je souris de satisfaction, tout contre ses lèvres, à l’idée de toujours savoir lui donner ce plaisir-là, du bout de mes doigts.
Mais elle n’en reste pas là, bien entendu, et passe aussitôt à la contre-offensive. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mes vêtements s’envolent, et je succombe à ses caresses, et ses baisers qui me brûlent la peau, même si j’en redemande. Entre deux sourires échangés, je réponds à ses caresses du mieux que je peux, malgré le manque d’oxygène qui fait réagir l’intégralité de mon corps. Et ce n’est rien, comparé au moment où c’est à elle de s’approcher de mon intimité. Elle a à peine commencé que je me sens déjà partir… Mais la lèvre emprisonnée entre mes dents, je tente de retarder l’échéance, pour pour propre plaisir. Ainsi, mon bassin rejoint la danse, lui donnant le tempo pendant que je glisse sensuellement mes doigts dans ses cheveux. De l’autre main, j’agrippe mon propre visage, partagée entre l’envie d’étouffer mes gémissements, de plus en plus bruyants, ou celle de lâcher prise, complètement… Je finis par attraper ma propre chevelure, alors que l’orgasme devient inévitable, ainsi que les cris de plaisir qui m’échappent, bien au-delà des quatre murs de cette chambre. A bout de souffle, je reste immobile, quelques secondes. « Au moins, le voisin en aura eu pour son argent. » Pas qu’il ait eu à payer quoi que ce soit, mais c’était trop bon pour le prendre autrement qu’avec le sourire, de toute façon.
Et en parlant de ça… Mon regard croise celui de la brune, toujours installée entre mes jambes. Un éclair, et je me sens déjà prête à repartir à l’assaut. « Viens », que je lui adjure dans un souffle, en glissant un doigt sous son menton pour l’attirer jusqu’à moi. Nos lèvres se retrouvent, nos langues également, et bientôt, nos démons reviennent à la charge. A mon tour, je lui retire son haut. Puis comme dans une chorégraphie bien rodée, nos positions s’inversent, et je passe au-dessus d’elle, pour finir de lui retirer son pantalon. Je ne sais pas bien si c’est moi, ou elle, ou peut-être nous deux qui initions le mouvement en même temps ;  elle se retrouve sur le ventre, et je pars à l’assaut de son dos, de mes baisers, tout en la libérant des dernières pièces de tissu qui nous empêchaient d’être à égalité. Avec avidité, mes caresses s’aventurent à redécouvrir son corps sous cet angle - c’est moi ou sa poitrine est plus généreuse que dans mes souvenirs… ? -, et c’est ainsi que notre danse se poursuit, encore et encore, jusqu’à ce que nous ayons rattrapé le temps perdu - ou plus exactement, que nous n’ayons, elle comme moi, plus l’énergie de continuer.

J’ai toute la nuit, c’est ce qu’elle avait promis. Je ne sais pas combien de temps nous avons passé à froisser les draps, mais ce qui est sûr, c’est que je suis vidée de mon énergie alors que les premières lumières de l’aube apparaissent par la fenêtre. En plus, j’ai soif. Alors je décide de me lever, faisant bien attention à ne pas réveiller l’italienne pendant que je me dégage du lit, avant d’enfiler un t-shirt large, qui va me permettre de descendre à la cuisine en toute impunité. Nous avons entendu mes colocataires rentrer, au milieu de la nuit. Et non, nous ne dormions pas encore, mais ça nous a valu une pause dans notre danse endiablée, ou au moins une réduction du volume sonore, et quelques rires complices, le temps que tout le monde soit bel et bien couché. J’ai l’impression d’être une adolescente, c’est n’importe quoi… Et je ne sais pas encore comment je gérerais le réveil, mais pour le moment, il est inutile d’y penser. Au dessus de l’évier, j’avale un grand verre d’eau, et je décide d’en ramener un autre à ma partenaire de la nuit. Et ça tombe bien, parce que je vois qu’elle est réveillée lorsque je me glisse à nouveau entre les draps. « Tiens », lui dis-je en lui tendant le verre. En silence, je contemple son visage pendant qu’elle boit. Puis ne sachant pas sur quel pied danser, je tente l’humour. « Tout le monde dort… C’est le moment idéal, si tu veux t’enfuir comme une voleuse et ne plus jamais me rappeler. » Bien entendu, ce n’est pas du tout ce que je souhaite. Et j’espère que ma façon de me glisser tout contre elle, dans ce lit, suffira à le lui exprimer. Dans le doute, j’évoque la deuxième option à voix haute. « Sinon, tu peux rester… Même si la nuit est presque finie. » Techniquement, je dirais qu’il nous reste encore deux ou trois heures. Mais nous savons toutes les deux qu’il ne s’agit pas que de ça… Pas vrai ?
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