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Blue bird (Jameson)

Jameson Blue
Jameson Blue
quote : It's okay not to be okay
gif : Blue bird (Jameson) 9a01ebd92a8ec5002566e35e0454109931cd701e
Messages : 36 rps : 5
Pseudo : Loudsilence. (Vicky)
Pronoms IRL : She/Her
Multicomptes : Viens faire un tour par là !
Credits : avatar :mrschaplin-universe
Pronoms : She/Her
Faceclaim : Jodie Comer
Âge : 31 ans (01/03/93)
tw : depression | mental issues | homeless
Statut Civil : La solitude c'est bien.
Orientation : Fluide.
Occupation : Pour le moment pet sitter, pour le temps que ça durera. Elle vend aussi quelques uns de ses dessins/peintures sur les réseaux.
Journal : Journal

Blue bird (Jameson) Empty
(#) Lun 19 Juin - 12:35
Jameson Blue
Gold Rush › 30 ans › Jodie Comer


id card
naissance & situation familiale C'est un peu flou tout ça. Jay elle est toute seule depuis longtemps, et même sa défunte mère n'aurait pas su répondre à la question de la date de sa naissance avant de quitter ce monde. Alors approximativement, les services sociaux oui ont attribué une date : le 1er Mar 1993. C'est ici même à San Diego qu'elle a vu le jour, dans un appartement délabré des quartiers défavorisés. origines & nationalité Y'a quelques mois elle a eu l'idée lumineuse de faire un test ADN, et n'y a pas trouvé grand chose mis à part du sang anglais, américain et un tout petit peu de polonais. Elle a la nationalité américaine, et c'est bien suffisant. statut civil Les relations de manière générale, ça n'a jamais été son fort. Alors les relations amoureuses... comment dire. Son statut civil n'a jamais changé en 30 ans, elle est et restera probablement célibataire toute sa vie. Oh ne vous y méprenez pas... ce n'est pas parce qu'elle n'a pas d'attrait pour la vie de couple ou de famille, qu'elle ne trouve pas de plaisir d'une autre manière. Papillonner, ça reste plus facile pour elle, et elle a un don particulier pour disparaître du jour au lendemain... identité de genre & orientation sexuelle La question de genre, ça ne l'a jamais vraiment titillée. Elle a toujours eu plus de facilité à aborder un look plutôt tomboy, mais n'a jamais douté pour autant de son genre. Pour la question de l'attirance, ça a varié au cours du temps. Aujourd'hui, elle est plus facilement attirée par les femmes, bien que certains hommes peuvent aussi lui faire un certain effet. Tout dépend de son énergie du jour. occupation & situation financière Sur la paille, clairement. Elle a essayé quelques boulots mais ne tient pas plus de quelques mois à cause de ses troubles psychologiques. Tout ce qu'elle arrive à faire correctement, c'est vendre quelques uns de ses dessins et peintures sur les réseaux. Mais comme il faut bien manger et payer le loyer - même si une coloc c'est moins cher qu'un appartement toute seule - elle a choisi de s'occuper des animaux, parce que eux au moins ne sont pas aussi chiants que les humains. Petsitter, elle garde des chats chez elle ou va les nourrir chez les propriétaires, et promène les chiens qu'on lui confie. C'est une responsabilité qu'elle arrive à tenir, pour le moment.mood be careful what you wish for...


Storytime
Gold Rush › Running still like words left unsaid

Les yeux plongés dans ceux de ma thérapeute, j'ai comme une absence. J'entends encore sa question naviguer dans l'océan de mes pensées, qui se mêlent aux souvenirs. Ma mère. Lui parler de ma mère. Quoi lui dire, à part que c'était une prostituée qui ne voulait certainement pas d'enfant, et qui, la plupart du temps, faisait comme si je n'existais pas. Longtemps je me suis demandé ce que j'avais fait avant ça pour débarquer dans cette vie, face à cette femme qui détruisait sa propre existence avec l'alcool, la drogue, le sexe. Bien sûr que j'ai vu trop de choses, bien plus que ce que je n'aurai dû voir à cet âge là. Je suis même persuadée que mon cerveau a engrangé d'autres choses que je ne parviens pourtant pas à me souvenir. « Elle ne voulait pas de moi. Elle ne s’occupait pas de moi. C’est la voisine qui veillait sur moi, la plupart du temps. Enfin jusqu'à mes sept ans. » 

La voisine, cette chère Mme Potter. Une vieille anglaise à la mine aigrie, mais qui renfermait un coeur d’or. Je me souviens encore les soirs où elle me prenait par la main pour m’accompagner faire quelques courses. Déjà à cet âge je ne mangeais pas grand chose et mes joues creusées en disaient long sur le rythme de vie que je pouvais mener. Mme Potter m’a appris à faire cuire des pâtes alors que je n’avais que six ans. Elle me préparait sans doute pour le pire, et le pire est arrivé. « Vous voulez me parler du jour où votre mère vous a laissée ? »  Le jour où elle m’a laissée ? Disons qu’elle ne m’avait jamais vraiment eue, quand on y réfléchir. Et si ‘laissée’ veut dire prendre une dose de fentanyl largement supérieure à d’habitude, alors effectivement, on peut en parler. « Je suis rentrée des courses avec ma voisine, et ma mère était allongée sur le sol. Jusque là, j’avais appris à la réanimer, mais là, rien n’y faisait, et la voisine a dû appeler les secours, et j’ai juste fui. » « Fui ? »  Fugué, couru, loin, le plus loin possible. Que personne ne me rattrape. Sept ans et une volonté de disparaître. On a là un beau début de vie me direz-vous ! Mais cette première évasion m’a offert la chance de rencontrer Solal. Mon soleil, le seul et l’unique.

Pendant plusieurs semaines j’ai tout fait pour que personne ne me trouve, même si je doutais que quelqu’un puisse me chercher véritablement. Je n’étais personne, et je n’avais personne. La seule chose qui aurait pu mettre la puce à l’oreille de quelqu’un, c’était de voir errer une gamine de sept ans, souillée par les nuits à dormir dehors. Et puis Solal est arrivé, propre comme un sou neuf. Tous les jours, il faisait faire un détour à sa nounou pour passer à côté de l’endroit où je dormais, m’apportant parfois à boire, à manger, et même des crayons et des cahiers de coloriage. « C’est de là qu’est né votre amour du dessin, alors..? »  La question est presque rhétorique, elle fait les raccourcis qui lui chantent. Mais peut-être bien que Solal était à l’origine de ma passion dévorante pour l’art. Peut-être bien. Pourtant, j’ai eu envie de lui en vouloir le jour où il est arrivé accompagné de la police. Si j’avais pu le fusiller de mon regard, il aurait perdu la vie bien plus tôt. « Blue, je suis désolé… »  ma voix tremble alors que je prononce à voix haute les quelques mots que Solal avait dits ce jour là, en voyant la peur dans mes yeux. « Blue ? »  Je reprends connexion avec la réalité un court instant. « C’est comme ça que m’appelait ma mère quand elle était défoncée et qu’elle ne se souvenait plus de comment elle m’avait appelée. Les yeux, j’imagine. »  Bien sûr que c’était les yeux, il n’y avait que quand elle était défoncée qu’elle me regardait dans les yeux. Bref. A partir de ce jour, connue des services de police, j’ai été placée dans un foyer d’accueil pour mineurs, avec des enfants bien plus grands que moi, mais probablement aucun avec la même maturité. « Blue n’est donc pas votre vrai nom de famille..? » « Je n’ai jamais connu mon nom de famille. »  Est-ce que c’est un mensonge ou une réalité que j’ai décidé de croire ? Personne ne le saura jamais. Je n’avais jamais été à l’école, inscrite nulle part, ni même déclarée née. Je n’existais aux yeux de personne. Alors que j’ai choisi de m’appeler Blue, Martin ou Stevenson, personne n’aurait jamais fait la différence. Je ne connais pas ma date de naissance - ma mère ne la connaissait pas non plus de toute façon - et rien qui ne puisse faire office de preuve pour quoi que ce soit. La police a bien été obligée de me croire après tout.

« Et c’est à ce moment là que Solal revient. »  Elle a un sens de la synthèse assez impressionnant, celle là. La seule évocation de se prénom met mes sens en émoi, et mon palpitant s’affole sans tarder. « L’ange Solal, bien sûr… »  dis-je alors en levant les yeux au ciel, d’un air las. Avant le retour de Solal, il y a eu surtout les fugues interminables pour fuir le foyer. J’étais incontrôlable, personne n’arrivait à me canaliser et j’en voulais à la Terre entière. La seule chose qui pouvait me calmer, c’était une feuille et de quoi y verser mes émotions. Des crayons gris aux couleurs éclatantes, crayons, gouache, pastels, tout y est passé. Rien ne pouvait plus me faire vivre l’instant présent. Mais lors d’une énième crise, j’ai été placée en établissement médicalisé, ils me prenaient vraiment pour une folle alors que j’étais seulement en détresse. Il a fallu attendre mes dix ans pour que le visage de Solal refasse son apparition. J’ai bien vu dans ses yeux qu’il ne me reconnaissait pas. Bien sûr je n’étais plus la petite fille qu’il avait vendue à la police quelques années plus tôt. L’intrépide petite Blue au sourire radieux malgré les difficultés. Cette petite fille qui riait, sautait pieds nus, se blessait et en redemandait. Cette petite fille qui n’avait peur de rien était devenue ‘éteinte’, c’étaient ses termes.

« J’ai mis longtemps avant d’y croire. »  Je ne suis pas certaine d’y croire encore, on pourrait écrire un livre, un film, un conte. Il n’y a que dans les contes que la famille de riches adopte la petite fille paumée, juste pour faire plaisir à leur fils. « Au début, j’ai cru qu’ils avaient fait ça pour m’offrir comme un jouet à leur fils. »  Piètre vision de l’être humain, j’en conviens. Et puis il a fallu aller à l’école, apprendre à sociabiliser, toujours planquée dans le dos de mon ‘ange gardien’, mais prête à jouer des poings pour le défendre s’il fallait. Et c’est arrivé une paire de fois. Envers et contre tous. J’ai continué à mentir, faire croire un tas de choses plus graves que d’autres. Reine de la triche je suis passée au-dessus de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, notamment. Ma relation avec Solal est devenue une obsession, il fallait sans arrêt que je sois avec lui, que je le possède autant qu’il me possédait. On était comme une seule et même entité, jamais un geste déplacé, un mot plus haut que l’autre, jamais aucune ambiguïté. On a grandit ensemble sans jamais se faire d’ombre, on était simplement les deux parties d’un même tout. « A quel moment les choses ont-elles changé ? » me demande-t-elle, visiblement intriguée. J’ai l’impression de lui répéter cette histoire encore et encore, sans jamais rien ajouter de plus. Je ne sais pas ce qu’elle pense trouver comme détail qui pourrait changer son analyse. « L’arrivée dans l’âge adulte. Ses choix n’étaient pas les bons, j’ai tout fait pour lui faire comprendre. »  Avec le recul, peut-être bien que je pourrai avouer avoir saccagé toutes ses relations, par amour, par jalousie, parce que je voulais qu’on reste juste lui et moi. Seulement lui et moi. Quand il a décidé de partir en Europe, je n’étais pas encore majeure et nos parents n’avaient de pouvoir que sur moi, puisque Solal lui, avait l’âge de partir sans qu’on puisse le retenir. Mais mes démons ont refait surface, plus grands, plus puissants, renversant tout sur leur passage. Je suis partie quand même, bravant les interdits pour être avec lui. Ma flamme jumelle. Mais sans moyen de le joindre, les recherches ont été longues et difficiles. J’ai dû payer des détectives privés plus onéreux les uns des autres, je vivais dans la rue et le seul moyen d’avoir de l’argent, c’était de travailler pour les êtes les moins bienveillants de la terre. « Qu’est-ce que vous avez ressenti, en faisant la même chose que votre mère ? »  Mon corps se raidit, c’est la première fois qu’elle part sur ce sujet, qu’elle fait ce raccourci. Oui, j’ai dû me prostituer, j’ai pris de la drogue pour ne rien ressentir, pour oublier. Mais je n’ai jamais été comme elle. Jamais. Elle s’excuse mais le mal est fait, encore une psy qui passera aux oubliettes. J’ai beau essayer de faire les choses bien, il faut croire que les pourritures me rattrapent toujours.

« Vous avez retrouvé Solal, après de longues années de recherches. Racontez-moi. »  Je n’ai plus envie d’ouvrir la bouche, je sonde son regard qui s’est adouci, qui se veut compatissant. Parler de lui est toujours douloureux, encore plus aujourd’hui. « J’ai réussi à remonter la pente d’une certaine façon, et je l’ai retrouvé sur les réseaux. »  Après ça, il a décidé de revenir aux Etats Unis pour me revoir, mais ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’il tombe amoureux de la seule personne avec qui j’avais pu me lier d’amitié ici. Et ça a été la goutte de trop. La trahison que j’ai ressentie était au delà de tout ce qui avait pu me détruire jusque là, et les démons ont refait surface à nouveau. Disparition, réapparition, j’ai cherché à créer de l’insécurité dans sa vie, à me sentir exister à ses yeux. J’aurai tout fait pour qu’il me voit à nouveau. « Vous voulez me parler de l’accident ? »  « Il n’y a rien à dire. Je n’étais pas attachée, j’ai eu plus de chance que lui. »  Bien sûr qu’il y a quelque chose à dire. Cette culpabilité qui me ronge de l’intérieur depuis l’accident. 3 semaines et la brûlure sur mon épaule n’a toujours pas disparu. 3 semaines que les images tournent en boucle et que rien ne pourra jamais les effacer, à part peut-être quelques produits illicites, le temps d’une heure ou deux. Les larmes me montent aux yeux, ma gorge se serre. Je repense à cette dernière dispute, à ses mots qui se brouillent déjà dans mon esprit. Bien sûr que j’ai voulu le faire réagir en me détachant et en menaçant de sauter de la voiture en pleine vitesse, mais jamais je n’aurai imaginé qu’il perde le contrôle à ce moment là, et que je sois éjectée de la voiture avant que le bitume ne l’avale. Je n’ai pas pu compter les tonneaux que la voiture a pu faire, et malgré mes propres blessures, j’ai plongé jusqu’à lui, faisant fi des flammes. J’aurai pu me faire avaler par ces dernières si les secours n’étaient pas arrivés. J’aurai préféré partir avec lui plutôt que de vivre avec cette culpabilité profonde qui me rongera jusqu'à mon dernier souffle. « Rien d’autre ne vous revient ? »  Je serre les dents et secoue la tête. Je sais que c’est cette thérapie qui me donne le droit de vivre ‘comme tout le monde’, avoir un traitement qui me canalise un tant soit peu, me permet de travailler, d’avoir un toit. Alors je fais l’effort, du mieux que je peux.





Behind the screen
Gold Rush › loudsilence. › she/her
t ki toi ?
en bref 30 ans passé  Blue bird (Jameson) 2014417506 pour le moment je vis encore en IDF mais ça ne durera pas... Blue bird (Jameson) 2165591812  qu(i) est-ce qui t'amène ? La question ne se pose pas, on a planté la tente, on l'a même fabriquée ! ta reco du moment "Elles", la suite de BD d'Aveline Stockart. A lire absolument  Blue bird (Jameson) 1241419132  scénario ou inventé inventé fréquence de connexion bon, tant que je peux, ça varie pas mal en ce moment le mot de passe ? LeviOsa pas leviosAAAA crédits ooolympia


Gold Rush
Will you find me after life?
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