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Charlie Hughes
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Âge : 46 ans (23.07.1977)
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Statut Civil : Divorcée 3 fois, mère deux fois. Elle a une grande fille, Andrea qui a fêté ses 25 ans, et un garçon Gabriel qui a aujourd'hui 20 ans.
Orientation : Elle ne se définit pas, elle aime qui elle veut, couche avec qui elle veut. Aucun tabou. (Même si ça aussi c'est plutôt récent...)
Occupation : Editrice dans une grande maison d'édition franco-américaine.
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(#) Sam 6 Jan - 16:10
Des semaines que le remue-ménage a commencé au bureau. Mon assistante qui m’a lâchement abandonnée - à croire que coucher avec sa boss c’était trop pour elle - et la nouvelle qui s'écrase quand j'ouvre la bouche. Mais le pire dans tout ça, c’est un nouveau procès qui vient de nous tomber sur le coin de la gueule. Jusque là, j’étais touchée de plus ou moins loin, mais cette fois, je suis clairement visée. Sur le rooftop, cigarette au bout des doigts, je fais les cent pas et cherche à comprendre ce qui a bien pu se passer. Mon patron a été clair, cette faute pourrait me coûter mon poste, même s’il n’en a pas envie. « Charlie. » Ici, personne ne m’appelle par mon prénom au complet, le diminutif est plus facile pour les américains, et je m’y suis habituée, depuis que je vis aux Etats Unis. La voix grave de mon patron n’annonce rien de bon, mais je campe sur ma position, tête haute, ne pas montrer que j’ai légèrement froid dans le dos. « Je t’avais parlé d’un changement dans l’équipe juridique, j’ai recruté du monde, la crème de la crème. » Je hoche la tête et continue de tirer assidument sur ma cigarette. « Quelqu’un va s’occuper d’éplucher les contrats en lien avec le procès, et j’ai choisi une autre personne pour te suivre sur les prochains mois. » « Me suivre ? » De quoi il parle ? « Pour éviter que ce genre de chose se reproduise. Je peux pas prendre le risque. » Je secoue la tête. « James, j’ai toujours été super pro, on travaille ensemble depuis longtemps, tu sais bien que tu n’as pas à douter de moi. » « Je ne doute pas de toi. Mais si je ne fais pas le nécessaire, je ne serai plus crédible, et toi non plus. C’est juste quelques mois, le temps d’étouffer l’affaire, pour assurer nos arrières. C’est pas la première fois que ça arrive je te rassure. On va s’en tirer. » J’espère bien oui. Nous accuser de plagiat, pour un contrat que j’ai moi même signé. Ce petit auteur de mes deux risque d’entendre parler de moi, je vous l’assure. « Donc je vais avoir un chaperon juridique jusqu’au procès. On avait déjà une équipe pour relire les contrats ! » « Ça n’a pas suffit. » Je soupire et laisse mon regard s’échapper sur les hauteurs de la ville. « Elle a l’air vraiment gentille. Je suis sûr qu’elle te plaira. Elle arrive dans vingt minutes. » Quoi ? Mais il pouvait pas me prévenir avant ?

Je finis tout juste un coup de fil, quand j’entends la voix de mon assistante, peu assurée. « Miss Hughes, je crois que M. Callaghan vous attend dans son bureau. » « Tu crois ? Ou tu es sûre ? » Elle se décompose. La pauvre, elle me ferait presque de la peine. « Reprend des couleurs bichette. » Utiliser parfois des mots en français, c’est habituel, même après toutes ces années dans les parages.
Je rejoins donc le bureau de mon patron, campée sur mes talons haut, réajustant mon tailleur Armani. Je plaque la paume de mes deux mains contre mon crâne pour remettre en plaque quelques mèches rebelles, et arrive dans le bureau de James, tirée à quatre épingles. « Ah te voilà ! Charlie, je te présente Mme Rancourt, avec qui tu vas travailler quelques temps. » Les cheveux blonds de mon chaperon tombent en cascade dans son dos, et je suis hypnotisée un instant sur ces derniers, pendant qu’elle se retourne pour me faire face. Et lorsqu’enfin mon regard découvre son visage, je déchante. Ma voisine avec son balai dans le cul. Shit. Je m’éclaircis la voix et tends vers elle une main professionnelle. « Rancourt. C’est très français ça. »

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(#) Sam 13 Jan - 19:13
Je prends mes marques plutôt rapidement. J’ai toujours eu de bonnes capacités d’adaptation. Ces mêmes capacités sur lesquelles s’appuyait généreusement mon ex mari ainsi que les autres collaborateurs du cabinet. Au moins ici je suis encore en phase d’observation, pour moi et ces nouveaux collègues de travail. Le fonctionnement est différent, évidemment, la culture nord-américaine n’est pas celle de la France et cela se ressent dans la manière de travailler. Néanmoins, on sent la volonté d’une “French Touch“ et ma présence ici en témoigne d’autant plus. Si je rechignais un peu à poser mes valises Outre-Atlantique, je me fais doucement à mon nouveau quotidien, mon environnement « Izzie ? » ça en revanche je ne m’y suis pas encore faite, tous le monde m’a spontanément affublé de ce surnom. Ils ne sont pas les premiers à le faire, à la différence que normalement seul mes amis proches m’appellent ainsi. Cela dit j’ai vite compris qu’Isaure est à priori trop compliqué à utiliser, je n’ai même pas essayé de me battre. Je relève les yeux en direction de la porte de mon bureau où se tient l’assistante de M. Callaghan, il est le seul à m’appeler “Miss RancourtE“ et ça aussi, je laisse passer. Ça a son charme d’avoir son nom écorché par un américain. Bon, ok ça m’agace un peu, mais je mets de l’eau dans mon vin, un comble pour une française. « Oui Daisy ? » «  M. Callaghan veut savoir quand vous serez disponible pour rencontrer Miss Hughes. » la fameuse cible d’un procès plutôt ennuyeux, que je vais devoir chaperonner pour ses futurs contrats d’édition. Un coup d’œil à mon dossier puis à ma montre « Dites lui que je serai là dans une vingtaine de minutes. » elle acquiesce et repart aussi vite qu’elle est apparue.
Ponctuelle, voire un peu zélée sur le timing, j’arrive au bureau du grand patron avec cinq petites minutes d’avance « Mme Rancourt, j’ai hâte de vous présenter Charlie. Je suis sûr que vous allez vous entendre. C’est une vraie professionnelle, comme vous. » oui, enfin elle a un procès au cul quand même, mais je sais d’expérience qu’il ne faut pas faire trop vite se genre de raccourci « Vous lui avez déjà parlé de notre collaboration, elle est d’accord ? » il sourit « Oui, bien sûr aucun problème. » la réponse est beaucoup trop rapide pour être rassurante, mais soit. « Vous vous plaisez, tout va bien ? Votre bureau c’est ok ? » je hoche la tête « Tout va très bien, je vous remercie. Le bureau est parfait. » ça je dois bien l’admettre, j’ai une très jolie vue et de l’espace, c’est agréable. Je suis d’ailleurs bien plus au calme ici à mon boulot que chez moi. Je vais peut-être finir par vivre dans mon bureau dans le pur cliché de la working girl si ma ‘fucking’ – comme ils disent ici – voisine ne daigne pas arrêter d’être une emmerdeuse de première.
« Ah te voilà ! Charlie , je te présente Mme Rancourt avec qui tu vas travailler quelques temps. » s’exclame M. Callaghan, j’en déduis donc que la fameuse Miss Hughes vient de faire son apparition. Je me retourne et … Bordel de merde ! C’est pas vrai. Non. Dites moi que c’est une blague ! Ma voisine détestable se tient là, juste devant moi. Encore plus classe sans son attitude de connasse désabusée cela dit. Elle tend la main dans ma direction, je la serre brièvement alors qu’elle s’adresse à moi en français « Rancourt. C’est très français ça. ». Je lui adresse un sourire poli, de circonstance « Charlie Hughes beaucoup moins. Mais le titre d’un livre peut être trompeur. »« Ah je sens que vous êtes contentes de vous retrouver entre françaises ! » déclare notre patron avec enthousiasme « Oui, ravie. » dis-je en gardant mon sourire de façade. « Charlie, je te laisse expliquer la situation à Mme Rancourt dans ton bureau, nous ferons le point plus tard. Au travail mesdames ! ». Oui… tout un programme. L’univers en a-t-il d’autres des blagues de ce genre ? Qu’il les envoie tout de suite, qu’on en finisse. Je suis la rouquine jusqu’à son bureau, je vais faire ce que je sais faire de mieux, être professionnelle et faire la part des choses.
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(#) Mer 17 Jan - 19:41
Merde, j’aurai préféré que mon regard ne s’attarde pas sur sa silhouette avant qu’elle ne se retourne. J’aurai préféré ne pas la trouver tout à fait à mon goût avant qu’elle ne se retourne. En réalité, j’aurai préféré qu’elle ne se retourne pas. Un courant électrique me parcourt lorsque sa main vient serrer la mienne. Une envie de la broyer peut-être, ou l’attirer à moi et la bâillonner. Pour quoi faire, aucune idée, toutes les idées qui me viennent sont très disparates. Je tente une approche en lui parlant français. Maintenant que je connais son nom, je comprends mieux son balai dans le cul. « Charlie Hughes beaucoup moins. Mais le titre d’un livre peut être trompeur. » Je plisse un peu les yeux face à son sous-entendu, tout en sachant que mon boss ne me voit pas, et me rassure en me disant qu’il n’a de toute façon rien compris. D’ailleurs, il s’émerveille de notre premier contact. Comme si être nées sur le même territoire pouvait nous aider à nous apprécier. Il se fourre le doigt dans l’oeil, et jusqu’à la cheville. « Charlie, je te laisse expliquer la situation à Mme Rancourt dans ton bureau, nous ferons le point plus tard. Au travail mesdames ! » Il vient vraiment de dire trois mots en français ? Il a dû bien préparer son coup, il semble tout fier de lui, pire qu’un gamin. Je lui adresse un sourire, visant sans doute à le rassurer plus que moi, et file sans attendre dans mon bureau.
Une fois mon chaperon à l’intérieur, je referme la porte derrière nous. « M. Callaghan a voulu faire les choses bien, il vous a installée là. » Je lui montre le bureau se trouvant à 90° du mien, un peu plus loin dans la pièce. C’était celui de mon assistante en réalité, la pauvre a dû quitter les lieux. Maintenant que je sais qui va prendre sa place physiquement, j’aurai préféré que cette petite incompétente ne soit plus dans l’open space de l’autre côté.
Je m’appuie contre mon bureau, les fesses à moitié posé sur ce dernier, mes bras croisés, et la regarde installer ses affaires. « J’espère que vous avez au moins remarqué que j’avais réduit le volume de quelques décibels… » C’est faux, mais je n’ai pas été beaucoup chez moi ces dernières semaines, depuis la dernière fois qu’elle est venue frapper à ma porte. Son visage se tourne vers moi et je lui offre un sourire à moitié forcé. Ça va être difficile. « Vous avez besoin de quelque chose ? » Je contourne mon bureau et sors un dossier épais, que je viens lui tendre en m’approchant d’elle. « Ce sont les pièces du dossier, même si je crois que vous les avez déjà reçues en format numérique. S’il manque quoi que ce soit, je ne suis pas loin. » Essayer de faire les choses bien pour le moment, jusqu’à ce qu’elle me tape sur le système. Parce que je sais que ce sera le cas, ça l’est toujours avec ce genre de madame-je-sais-tout. Elle a beau être fortement à mon goût physiquement parlant, je ne lui trouve aucun charme. sûrement parce que je fuis comme la peste les coincées dans son genre.

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(#) Lun 22 Jan - 20:39
« M. Callaghan a voulu faire les choses bien, il vous a installée là. » je regarde le bureau en question et vu son positionnement, il devait être celui d’une assistante. Ma mission prend une toute autre tournure on dirait… L’idée de devoir rester là pour chaperonner juridiquement Mme Hughes aka mon emmerdeuse de voisine, ne m’enchante pas vraiment. « C’est sûr que d’ici rien ne m’échappera… » dis-je dans un enthousiasme mitigé. J’avais plutôt en tête de recevoir les contrats et tout autre chose qui nécessitent ma vérification, directement dans mon bureau. C’est donc désormais une sorte de cohabitation qui va s’opérer et j’ai un gros doute sur sa réussite. Ai-je le choix ? A priori pas franchement. « J’espère que vous avez au moins remarqué que j’avais réduit le volume de quelques décibels… » je relève mon regard, jusqu’ici perdu sur le bureau qui sera le mien temporairement, en direction de mon interlocutrice, interloquée. Le bruit réduit, non mais peut-être moins fréquent. « Pas vraiment. Sûrement les acouphènes qui m’empêchent de profiter de ce semblant de sérénité. » lâché-je avec ironie, mon sourire faisant écho au sien, tout aussi forcé.
J’ignore le temps que durera cette collaboration, mais elle me semble déjà bien trop longue. « Vous avez besoin de quelque chose ? » hormis de retrouver un espace où elle ne se trouve pas, non. Bien sûr je ne peux pas le dire comme tel, ça serait partir sur des mauvaises bases Du moins encore pire que celles déjà présentes. « Ça devrait aller. » polie, courtoise et professionnelle, c’est ma ligne de conduite. Elle ne sera pas facile à tenir, je le sais d’avance, mais je dois m’y tenir. Elle sort un dossier, me le tend et je réceptionne l’imposante masse de documents et m’assoie à “mon“ bureau « Ce sont les pièces du dossier, même si je crois que vous les avez déjà reçues en format numérique. S’il manque quoi que ce soit, je ne suis pas loin. » j’acquiesce d’un signe de tête. Non, ça pour ne pas être loin, elle ne l’est pas et c’est bien dommage. Les éléments du dossier je les ai non seulement reçue mais, également déjà lus une première fois, prenant des notes sur les points à revoir les plus flagrants. « J’ai commencé à étudier le dossier effectivement. » et comme je suis là pour ça j’enchaine « Des détails m’ont interpellés. » sans grande surprise je ne la sens pas très réceptive « Mais apparemment, de ça aussi vous vous en f… n’avez que peu à faire. » ne pas lancer la première pique, surtout pas. Rappelles toi Isaure, calme, courtoisie et professionnalisme. Pourquoi m’agace t’elle autant ? C’est presque physique ! Je la regarde du coin de l’œil, non en fait c’est physique, son attitude m’énerve. C’est une belle femme, certes et elle doit sûrement avoir tous les hommes de la boite à ses pieds. Mais quelque chose m’irrite en elle, je ne sais même pas vraiment quoi.
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(#) Mer 24 Jan - 18:50
Elle a l’air aussi enchantée que moi de partager le même bureau. Je ne sais pas bien ce que j’attendais de cette sorte de mise sous tutelle, c’est la première fois que ça m’arrive. Elle a peut-être plus l’habitude que moi, et à en voir sa tête, partager le même bureau qu’un de ses dossiers ne semble pas être coutume. Après tout, si ça la fait chier, c’est un point pour moi. Je tente une approche plus ‘personnelle’, et qui concerne notre cohabitation dans le même immeuble, cette fois. « Pas vraiment. Sûrement les acouphènes qui m’empêchent de profiter de ce semblant de sérénité. » Je me pince la lèvre en lui tournant le dos, pour ne pas qu’elle voit mon amusement. « Des acouphènes à votre âge ? Vous faites plus jeune que vous en avez l’air… » Je tourne la tête pour la regarder derrière mon épaule, une étincelle de malice dans le regard.
Revenons à nos moutons. Je lui donne le dossier sur lequel elle va devoir travailler. J’imagine que si elle est ici, dans le même bureau que moi, ce sont mes dossiers qui n’iront pas aussi vite qu’à l’accoutumée. « J’ai commencé à étudier le dossier effectivement. Des détails m’ont interpellés. » J’arque un sourcil et refais le tour de mon bureau, m’asseyant sans tarder sur mon fauteuil en cuir. Je ne lui accorde qu’une demi attention, celle-ci se trouvant déjà ailleurs, sur ce pour quoi je suis payée, par exemple. « Mais apparemment, de ça aussi vous vous en f… n’avez que peu à faire. » Je relève la tête vers elle, en ayant entendu que la fin de sa phrase, mais compris l’essentiel. D’ailleurs, je ne peux retenir un sourire amusé en entendant ces expressions anglophones avec son accent anglais. Elle fait l’effort, c’est déjà ça. « Oh oui, je m’en fous. » Dis-je avec cet amusement permanent. Je suis de nature plus professionnelle dans ces bureaux, et aucune personne travaillant avec moi a déjà vu cette facette de ma personnalité. Mais avec elle c’est différent, j’ai cette envie de la titiller jusqu’à ce qu’elle craque, je ne le contrôle pas. Son regard est un mélange de colère contenue, d’amertume, je crois qu’elle pourrait me tuer de ce simple regard. Je lève alors les yeux avant de les reposer sur mon écran d’ordinateur. « Ne faites pas cette tête. Je n’ai aucunement envie de me lamenter sur cette histoire. Vous êtes là pour réparer les dégâts, moi je dois continuer de faire vivre cette maison d’édition. » lui dis-je avec un certain dédain, repositionnant mon personnage comme mes collègues ont l’habitude de le voir. Heureusement que son parfum sent bon, parce que j’ai déjà un début de migraine de sentir mon espace pollué par sa présence. Ça va être long. Très long. Pourtant, mon regard est irrémédiablement attiré vers elle, et je m’irrite moi-même de m’en rendre compte.

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(#) Sam 3 Fév - 18:31
L’âge ? Qu’est-ce que ça vient faire là dedans ? On a très probablement le même en plus ! Elle se croit drôle ? Oui je pense, et sans doute a-t-elle été mal habituée par tout un tas de gens envoutés par son charme – supposé – se sentant obligés d’être amusés par ses remarques. « Le plus surprenant, c’est que vous vous n’en ayez pas ! » surtout avec le volume sonore qu’elle s’inflige au quotidien. Les journées promettent d’être longues si un tel jeu de ping-pong se met en place. Et elles le seront d’autant plus si Charlie se fout de ce que je lui raconte. A-t-elle seulement conscience d’être plus ou moins sur la sellette ? Visiblement pas ! J’évoque le dossier, son dossier et elle ne cille même pas. Avec un jemenfoutisme pareil, pas étonnant qu’elle ai fait cette erreur qui pourrait lui coûter très chère, littéralement. Elle s’en fout, et ça l’amuse. A croire que tout est prétexte à afficher ce petit sourire agaçant à souhait. « Ne faites pas cette tête. Je n’ai aucunement envie de me lamenter sur cette histoire. Vous êtes là pour réparer les dégâts, moi je dois continuer de faire vivre cette maison d’édition. » oh encore mieux, la politique de la poussière sous le tapis et la laisser être ramassée par quelqu’un d’autre. J’arque un sourcil, son discours et son dédain en sont peut-être trop. Elle est trop ! Bruyante, dédaigneuse, désinvolte, agaçante, sexy… Oui c’est trop ça aussi, c’est une maison d’édition cette boite, non ? Pas une agence de pub ou d’escort girl ! « Ne pas vous lamenter ? Il ne s’agit pas de lamentation mais de professionnalisme ! » répliqué-je « Si le problème n’est pas réglé et si vous n’apprenez pas de vos erreurs pour ne plus risquer de les commettre, vous risquez de ne plus faire vivre grand chose. » je sais d’avance que le discours en va pas lui plaire. Un parce que je lui tiens tête, deux parce qu’elle est ce genre de personne qui se pense irréprochable et irremplaçable. « Des irremplaçables il y’en a des tas chez pole emploi. » ici c’est encore pire, pas d’allocation chômage, le système social américain n’est pas le notre.
Je soupire et me dandine sur mon siège, cette chaise de bureau est inconfortable au possible. Laissez moi retrouver le fauteuil moelleux et enveloppant de mon bureau ! Je prévois déjà des ajustements à faire sur mon installation si Callaghan veut absolument que je sois présente dans le bureau de la rouquine pour la chaperonner au plus près. « Ah et évidemment tous vos contrats passent désormais par moi pour une relecture juridique. » je lève la main pour enrayer toute remarque de sa part « Allez vous plaindre au patron si vous voulez, mais épargnez moi une plaidoirie de bas étage, j’en ai beaucoup trop entendu, croyez moi. » la structure des contrats, c’est mon rayon que ça lui plaise ou non. Les règles, les lois et comment les contourner habilement pour qu’elles soient en notre faveur et être inattaquable c’est ce pourquoi j’ai été embauché. « Ne faites pas cette tête, je n’ai aucunement envie d’avoir à encore réparer vos dégâts. » conclue-je, reprenant ses mots en lui adressant à mon tour un petit sourire amusé. Je n’ai jamais lu guerre et paix ou le manuel de la guerre, ou quoi que ce soit de ce genre. Devrais-je m’y mettre ? Peut-être bien.
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(#) Sam 10 Fév - 18:58
Petite pique terminée sur sa dernière visite à mon appartement pour ‘tapage nocturne’, je reprends mes activités, parce que la boîte ne va pas continuer de tourner si je reste là à me tourner les pouces. « Ne pas vous lamenter ? Il ne s’agit pas de lamentation mais de professionnalisme ! » Piquée au vif, j’arrête de regarder mon écran et fais glisser ma chaise de quelques centimètres pour me décaler et la regarder, un sourcil arqué. Elle compte aller sur ce terrain ? « Si le problème n’est pas réglé et si vous n’apprenez pas de vos erreurs pour ne plus risquer de les commettre, vous risquez de ne plus faire vivre grand chose. » Ah, voilà de nouveau la donneuse de leçon. Un fin sourire étire le coin de mes lèvres. Elle cherche à me pousser dans mes retranchement. A quoi je m’attendais au juste ? Qu’elle reste là dans son coin à faire mon travail ? En voyant qu’il s’agissait de ma voisine, je me suis douté immédiatement qu’elle allait me donner du fil à retordre. « Des irremplaçables il y’en a des tas chez pole emploi. » Et en plus elle use du français. Je ne sais pas pour quelle raison, mais je ris. « Je n’ai jamais prétendu être irremplaçable. Mais pour le moment, je suis encore là, et je ne compte pas rester sans rien faire. » Après tout, j’aurai pu refuser sa présence, être chaperonnée, et j’aurai simplement pris la poudre d’escampette. J’aime ma vie ici, j’aime ce que je fais, mais j’aurai bien pu le faire ailleurs.

La blondinette ne semble pas être à son aise au bureau de mon assistante, mais je ne compte pas faire en sorte que son séjour ici soit agréable de toute manière. Elle a perdu cette chance en venant frapper à ma porte pour me faire chier. La revoilà qui prend ses grands airs en me disant sèchement que tous mes prochains contrats doivent passer par elle pour une relecture juridique. Elle se prend pour ma mère ou quoi avec son geste pour me faire fermer ma gueule ? Je serre les mâchoires et la fusille de mon regard bleu électrique. Je vais devoir trouver une autre méthode pour la déstabiliser, parce que monter sur mes grands chevaux ne fonctionnera pas, j’en ai conscience. Alors je ricane un peu, avec cette part d’insolence dont je suis capable. « Pas de plaidoirie de bas étage c’est noté. » Faussement aller dans son sens pour la décrédibiliser. Elle n’aura pas l’ascendant sur moi, que les choses soient claires. « Ne faites pas cette tête, je n’ai aucunement envie d’avoir à encore réparer vos dégâts. » Une moue exagérément triste déforme les traits de mon visage avant que je n’ouvre la bouche. « Merde, ça me fait penser que je vais devoir retirer toutes les clauses de faveurs sexuelles. » Je fronce le nez et chasse l’air de ma main l’air de dire que ce n’est rien. « Je trouverai un autre moyen que mes auteurs et autrices me mangent dans la main. » Si elle veut la guerre, elle l’aura. Ça ne fait que commencer. « Ça vous arrive souvent de jouer les baby sitter comme ça ? »

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(#) Sam 24 Fév - 11:48
« Je n’ai jamais prétendu être irremplaçable. Mais pour le moment, je suis encore là, et je ne compte pas rester sans rien faire. » il faudrait savoir ! Quelques secondes avant elle a l’air de s’en foutre et subitement la voilà impliquée ? Cette femme va me rendre folle. Ne la connaissant pas – encore – vraiment je ne me targuerais pas de jugement trop hâtif sur ses compétences, je me doute que si elle bosse ici, c’est qu’elle a quelque chose à apporter à la boite. Ou elle a en sa possession des informations compromettantes sur la direction et fait chanter tout ce petit monde. Est-ce que cela m’étonnerait tant que ça ? Je crois que non. Je lui réponds par une moue dubitative et un “hum“ pas convaincu. Pour ma part je me fis à ce que je vois, et en l’occurrence Charlie ne me semble pas très impliquée dans le fait de sauver ses miches. Elle a été claire, elle attend que je le fasse. Crois y ma cocotte, tu n’es pas au bout de tes peines parce qu’il est hors de question que je te laisse te reposer sur tes lauriers. Moi, en l’occurrence. J’ai donné et on ne m’y reprendra plus.
Peut-on qualifier cette journée de merdique ? Oui. Tout autant que ce fauteuil duraille que je ne pense pas pouvoir endurer pendant des heures les jours à venir. L’inconfort n’aide pas à me faire redescendre, rien dans cette pièce n’est fait pour que je me montre sous un jour plus agréable. Et puis après tout, suis-je là pour que la rouquine devienne une complice ou une amie ? Absolument pas ! Surtout après avoir eu un aperçu de son attitude hors cadre professionnel. Les sans gênes, non merci ! Elle m’agace tellement chaque fois qu’elle ouvre la bouche que je l’empêche de répliquer quoi que ce soit à ma demande. Ses contrats passeront tous par moi pour validation, point. Je m’économise d’arguments à venir et suis plutôt satisfaite qu’elle respecte ma volonté de la voir garder le silence. Je ne prends pas cela comme une victoire, loin de là. Je me fends d’un petit tacle, un prêté pour un rendu qui me paraît assez juste. Qu’elle ne pense pas que je vais lui laisser gagner du terrain et me marcher dessus, ça n’arrivera pas !
Je vois rapidement à sa mine théâtrale que la réciproque est valable. « Merde, ça me fait penser que je vais devoir retirer toutes les clauses de faveurs sexuelles. Je trouverai un autre moyen que mes auteurs et autrices me mangent dans la main. » classe et subtilité sont au rendez-vous… Je soupire et lève les yeux, puéril. « Ça vous arrive souvent de jouer les baby sitter comme ça ? » ah et bien au moins elle admet être aussi pénible qu’une enfant. « De quadragénaire à l’attitude d’adolescente en quête d'attention ? C’est une première. » pas tout à fait, mais il aurait fallu accorder au masculin pour que ce soit valable. Mieux vaut ne pas penser à mon ex mari maintenant, ça risque d’entamer encore un peu plus mon humeur. A-t-on besoin de ça ? Je ne pense pas. « Tout est une blague pour vous ? Un jeu ? » je peux comprendre une volonté de positiver, d’avancer sans se morfondre, mais Charlie est à un autre niveau. Niveau adolescente j’ai ce qu’il faut à la maison… Bien que ma fille vive avec son père et cette pensée me fait un petit quelque chose, inévitablement. Etrangement ça me radoucit un peu, juste un peu « Cette collaboration me paraît compliquée si nous campons toutes les deux sur nos positions. Je ne suis pas votre babysitter et vous n’êtes pas une adolescente irresponsable, alors comportons nous comme des adultes professionnels ? » j’essaie, je tends une perche, mais reste à savoir si elle compte la saisir et plus encore, s’y tenir.



Charlie Hughes
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Orientation : Elle ne se définit pas, elle aime qui elle veut, couche avec qui elle veut. Aucun tabou. (Même si ça aussi c'est plutôt récent...)
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(#) Mer 13 Mar - 19:13
je suis partagée entre l’irritation qu’elle a le don de provoquer en moi, et l’excitation de pouvoir lui provoquer cette même irritation. On dirait deux chats l’un en face de l’autre qui feulent et donnent des coups de patte sans pour autant se sauter dessus à proprement parler. Le seul avantage que j’ai pour le moment, c’est que je suis sur mon territoire, et qu’elle n’est pas dans un environnement dans lequel elle se sent bien, ou à l’aise. Là où je suis perdante, c’est qu’elle est ici à cause de mes soit disant erreurs. Mais il n’est pas question que je lui fasse sentir qu’elle a le dessus. Certainement pas. Alors pour éviter qu’elle se sente un peu trop en terrain conquis, je continue mon numéro d’emmerdeuse. Tant que je vois que ça fonctionne sur elle, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Avec un peu de chance elle perdra patience, et quand elle en aura marre elle prendra la porte. Ça m’arrangerait qu’elle ne soit pas patiente. « De quadragénaire à l’attitude d’adolescente en quête d'attention ? C’est une première. » Je pouffe un peu, ne prenant pas les choses au sérieux - comme souvent, sauf au travail. Le côté adolescente, je le cultive dans ma vie personnelle depuis que je suis libre, que mes enfants sont partis de chez moi, et que je n’ai plus de mari pour me demander tout et surtout n’importe quoi. « Tout est une blague pour vous ? Un jeu ? » Je hoche la tête. Elle a vu juste. « Un jeu oui, c’est ça. Pourquoi prendre les choses trop au sérieux quand on a le loisir de faire de la vie une fête ? » Je lui offre un sourire particulièrement enjôleur, comme j’en ai le secret. La voilà qui renchérit pour me demander d’être une adulte responsable et professionnelle. « Des adultes professionnels ? » Je me lève et parcours les quelques mètres qui me séparent du bureau de mon assistante, qui est désormais le sien - mais pas pour longtemps. Je viens poser à plat mes deux paumes sur la surface en bois, et plante mon regard dans le sien, pénétrant. « Très bien. Mais j’ai pour habitude de commencer toutes mes collaborations autour d’un café. » Nouveau sourire. « Pour certains, c’est une bière dans un bar, mais je ne vais pas vous proposer l’impossible. Un café pour repartir sur de bonnes bases ? » Faire semblant, je suis une pro en la matière. Voyons voir jusqu’où je peux bien l’emmener.

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Isaure Rancourt
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(#) Dim 17 Mar - 22:23
Hors de question de continuer ce petit jeu, bien que Charlie ai tout l’air de tout prendre à la légère, ce qu’elle confirme sans que ça ne me surprenne, “Faire de la vie une fête“ ce sont ses mots. Malgré ses tendances puériles, pour faire un travail sérieux et efficace, il faut un minimum d’ambiance propice à cela et de coopération. Je n’ai aucune envie de poursuivre cette bataille encore longtemps, c’est trop d’énergie dépensée à mauvais escient. J’ai tout envoyé balader une fois, poussée à bout, ce n’est pas pour recommencer à peine arrivée ici. Je suis sans doute encore un peu sur la brèche, il est hors de question que la rouquine me pousse dans le vide. Si l’une de nous deux doit faire preuve d’intelligence, soit ! Je me lance, tentant d’amener une trêve. « Des adultes professionnels ? » je hoche la tête pour confirmer. Je parle chinois ou quoi ? Le concept la dépasse je l’ai bien compris mais c’est juste une histoire de volonté.
Bien que je ne quitte pas des yeux le document que je suis en train de lire, je perçois le mouvement de l’éditrice. Elle s’approche de mon bureau et s’appuie sur celui-ci, face à moi. Je relève le regard, croisant le sien. Azur, perçant, puissant et qui pourrait presque me faire… frissonner ? Pas qu’elle m’intimide, non, c’est autre chose que je n’identifie pas. « Très bien. Mais j’ai pour habitude de commencer toutes mes collaborations autour d’un café. Pour certains, c’est une bière dans un bar, mais je ne vais pas vous proposer l’impossible. Un café pour repartir sur de bonnes bases ? » déclare-t-elle avec aplomb, presque une pointe d’autorité. J’ai initié le cesser le feu, elle fait un pas vers moi à son tour. J’imagine que même si l’idée ne me ravie pas, je peux au moins accepter de faire les choses à sa manière au moins pour ça. « C’est après cela qu’arrive les faveurs sexuelles dans le contrat, c’est ça ? » demandé-je en arquant un sourcil, un brin ironique mais avec une vraie volonté de repartir sur de bonnes bases. « Et bien si c’est comme ça que vous fonctionnez, pourquoi pas. » dis-je finalement. L’enthousiasme ne m’étouffe pas, mais chaque chose en son temps, moi aussi je fais un effort. Je n’en ai pas plus envie qu’une épilation à la cire, mais parfois il faut savoir endurer la douleur. « Pour le café. » précisé-je en prenant conscience de la double interprétation possible de ma réponse. « Quand et où ? », que je me prépare psychologiquement.
Charlie Hughes
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(#) Mer 15 Mai - 15:57
Je sens bien que l’évincer va être une épreuve difficile, mais à la hauteur de mes moyens. Personne ne m’a jamais résisté jusque là, et ce n’est pas maintenant que ça va commencer. Alors je me pare de toute ma hauteur, de tout mon charme, et viens la surplomber pour être sûre de bien capter son regard et son attention. Une fois fait, j’annonce la couleur. Un café - puisque je ne me risquerai pas à lui proposer une bière. Il est un peu tôt dans notre relation, et une partie de moi espère d’ailleurs que ça n’arrivera jamais, qu’elle aura fui bien avant. « C’est après cela qu’arrive les faveurs sexuelles dans le contrat, c’est ça ? » Un sourire étire le bord de mes lèvres. Que la question soit réelle ou qu’elle opère en tant qu’humour, je dois dire qu’elle m’a eue. « Peut-être bien. N’ayez pas peur, je ne joue pas dans le non-consentement. »[/color] Et j’arrive toujours à mes fins. « Et bien si c’est comme ça que vous fonctionnez, pourquoi pas. » Je me redresse alors et toujours dans ce petit sourire qu’elle a allumé, je m’apprête à lui demander si elle est déjà consentante pour les pratiques sexuelles ou pour le café, mais elle est plus rapide que moi. Finalement, peut-être que le jeu pourrait en valoir la chandelle. « J’allais dire que c’était un peu trop facile d’avoir aussi vite votre consentement. Pour le reste. » Si je dois la pousser dans ses retranchements, je ne vais pas me priver. Pas une seule seconde. « Quand et où ? » Je jette un oeil à ma montre, avant de déclarer : « Je vous aurai bien proposé maintenant, chez votre voisine du dessus, mais j’ai un autre rendez-vous qui m’attend. Rien de sexuel, ne soyez pas jalouse. » Je lui tourne cette fois le dos pour rejoindre mon bureau et récupérer quelques affaires. « Vous n’êtes pas obligée de rester, sauf si vous avez peur de Callaghan. Mais rassurez-vous, il ne ferait pas de mal à une mouche. » J’ai utilisé l’expression française parce que je sais qu’elle sera très bien accueillie par la blondinette.
Sans demander mon reste, je la gratifie d’un faux salut militaire, et quitte mon propre bureau pour rejoindre mon rendez-vous.

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