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hasta la muerte ☆ cialan #3

Dylan Hamilton
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quote : i've been tryna kill
the memory of you in my mind
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Statut Civil : mariée, il paraît. mais après dix ans de silence, est-ce que ça compte encore ?
Orientation : as gay as a tennis player.
Occupation : tenniswoman professionnelle, en arrêt longue durée à la suite d'une blessure. sans doute plus proche de la retraite qu'elle le voudrait.
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(#) Mer 3 Jan - 17:35
⊱ til death do us part
∴ the past ∴ chapter 02.

Mon souffle est court lorsque je franchis les portes de l’hôtel, de retour de mon footing matinal habituel. Enfin, habituel… il n’y a pas grand chose d’habituel en ce moment, puisque nous sommes en vacances dans une partie du monde que je n’avais, personnellement, jamais visitée. Ciara et moi sommes arrivées à Buenos Aires il y a deux jours, et pour être honnêtes, nous n’avons pas encore vu grand-chose, en dehors des quatre murs de notre chambre. Alors ce matin, j’ai décidé de reprendre une partie de mes bonnes habitudes, sans oublier, en partant, de déposer un baiser sur la tempe de ma petite-amie, attendrie par sa bouille paisiblement endormie — c’est peut-être une lève-tôt en temps normal, mais je crois bien que notre ‘activité’ de la veille l’a épuisée plus que de raison, cette fois. Un léger sourire m’étire les lèvres en y repensant, alors que je m’empresse de parcourir les derniers mètres qui me séparent de notre chambre, notre lit, et ses bras. Ce voyage est particulier, puisque cette semaine, pour la première fois depuis plusieurs mois, il n’est pas question de travail. Pas d’entraînements, pas de tennis, juste la merveilleuse jeune femme avec laquelle je partage ma vie, et son sourire qui sait très exactement comment me cueillir à chaque fois qu’elle me l’adresse. Bien sûr, tout n’est pas toujours rose, mais il me suffit d’un seul de ses baisers pour oublier tout le reste, comme un remède magique dont je ne voudrais surtout jamais me passer.
Je referme la porte derrière moi, après être discrètement entrée dans notre chambre. Mais les quelques mouvements venant du lit me font comprendre que son occupante est déjà réveillée. « Hey, Bella. » Je fais le tour pour me rendre à son chevet, et lui donner un baiser, légèrement humide de sueur. « Bien dormi ? T’avais l’air crevée, je voulais pas te réveiller… » Si je n’en dis pas plus, mon sourire malicieux me trahit. Mais pour ma défense, c’est elle qui m’a mise au défi ; un défi d’endurance que je me suis fait un plaisir de relever, et pour son propre plaisir, d’ailleurs - littéralement. « Faudra quand même qu’on aille mettre le nez dehors, aujourd’hui. Ça doit être un jour spécial, y’avait des confettis partout dans la rue. » Je n’ai pas compris pourquoi, ni cherché à comprendre. Je n’ai même pas essayé de demander à qui que ce soit, puisque je ne parle pas un traître mot d’espagnol. Et puisque notre venue ici s’est fait sur un coup de tête, je ne suis même pas sûre que Cia’ soit au courant. Mais je ne doute pas qu’on finira par avoir le fin mot de l’histoire, d’une façon ou d’une autre. « Bref, j’ai commandé le p’tit dej, il devrait pas tarder à arriver. Je vais faire un saut dans la douche en attendant. » Tout en parlant, je replace une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, et je dépose un nouveau baiser sur sa joue avant de me relever, et me diriger vers le coin salle de bain. Je dis ‘coin’, parce qu’il n’y a pas vraiment de porte à proprement parler - pas qu’on en ait besoin, cela dit. En se penchant un peu, la jolie brune pourrait facilement se rincer l’oeil pendant que je passe en tenue d’Ève. Et si elle me rejoignait dans la cabine, ce ne serait pas non plus inhabituel. Mais c’est pour l’employé.e du room service que ça risque d’être un peu gênant, éventuellement.
Ciara Lorenzini
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(#) Mer 3 Jan - 18:09
Bien sûr que j’ai senti le corps de ma petite amie quitter le lit ce matin, mais il était bien trop tôt encore pour que j’ouvre un oeil. Son footing matinal est habituel, je me doutais bien qu’elle n’allais pas simplement chercher des croissants, à quoi bon la retenir. Quand il s’agit de sa forme physique, rien ne peut la retenir. Après tout, son corps est son outil de travail, je ne peux pas la blâmer, même si je reconnais que j’aimerai de temps en temps qu’elle lève un peu le pieds. Encore assoupie par la fatigue de cette nuit torride, je finis par me retourner en entendant la porte de notre chambre d’hôtel. Dylan est de retour, et je frissonne déjà rien qu’en l’imaginant en sueur. « Hey, Bella. » Tout en elle me fait chavirer, et l’odeur de sa peau après un footing en fait partie. Un sourire étire le coin de mes lèvres et j’attrape sa nuque un instant, le temps que dure le baiser qu’elle m’offre. « Bien dormi ? T’avais l’air crevée, je voulais pas te réveiller… » « La faute à qui… » Si j’ai l’air crevée… Elle m’a tuée hier soir, et même si on était deux dans l’histoire, je dois bien avouer que si en temps normal je suis plutôt celle qui en redemande, hier soir c’était son tour d’être gourmande. « Faudra quand même qu’on aille mettre le nez dehors, aujourd’hui. Ça doit être un jour spécial, y’avait des confettis partout dans la rue. » « Ah oui ? » Mettre le nez dehors, bien sûr. Mais il est tôt encore, non ? Je suis une lève tôt en règle générale, mais là nous sommes en vacances et j’ai bien l’intention d’en profiter pour me reposer un peu, entre deux grandes explorations de la ville et du pays. « Bref, j’ai commandé le p’tit dej, il devrait pas tarder à arriver. Je vais faire un saut dans la douche en attendant. » « C’était pas obligé… » dis-je en la suivant du regard alors qu’elle s’immisce dans le coin de la pièce dédié à la salle de bain. « Vu les plans que j’ai en tête, faudra que tu y retournes tout à l’heure. T’aurais pu faire économie d’eau… » Je lui adresse un petit sourire malicieux et sors de sous la couette, totalement nue. Je me rapproche d’elle alors qu’elle s’engouffre dans la douche à l’italienne. Une seconde de plus et je n’aurai plus été disponible pour personne, mais manque de bol, j’entends quelques coups frappés sur la porte de la chambre. Mission reportée. J’attrape un peignoir et me rends à l’entrée pour accueillir le chariot qui contient le petit déjeuner gargantuesque que Dylan a commandé. Quand même ! Je remercie le garçon d’étage et lui glisse un billet assez conséquent puisque je n’ai pas vraiment la notion de la conversion de monnaie entre notre dollar et leur peso. « T’as invité tout le voisinage ? » que je lui demande en piquant déjà un petit feuilleté saupoudré de sucre glace. Je retrouve ma petite amie dans le coin salle de bain, et m’adosse contre le pan de mur, juste de quoi pouvoir avoir une vue d’ensemble, on ne va pas se priver après tout. « Tu as envie de faire quoi aujourd’hui ? A part découvrir ce que nos amis argentins ont fêté toute la nuit ? » Lorsqu’elle se tourne vers moi, mon regard est happé par son corps absolument parfait, et je peine à remonter jusqu'à son regard qui se veut faussement réprobateur. Amusée, je me mords la lèvre inférieure avant de déclarer. « Si tu n’avais pas commandé un petit dej pour huit, je te jure que je t’aurai rejoint sous la douche. Mais je préfère l’option tout dégommer, et perdre les calories après. » Mon option préférée.
Dylan Hamilton
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(#) Mer 3 Jan - 18:14
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« La faute à qui… » J’avoue, c’est une petite fierté personnelle de pouvoir la mettre dans cet état. Et je n’essaie même pas de m’en cacher. A quoi bon, quand elle n’a pas particulièrement l’air de s’en plaindre non plus ? L’avantage, c’est qu’elle ne peut pas non plus se plaindre que je cherche à m’entretenir, même quand on est en vacances… Et en parlant de ça, je m’échappe et file sous la douche avant qu’elle ne puisse m’en dissuader. « Vu les plans que j’ai en tête, faudra que tu y retournes tout à l’heure. T’aurais pu faire économie d’eau… » Je me retourne à peine pour lui rendre son sourire, lourd de sous-entendus. Alors oui, je sais, c’est un crime de ne pas succomber aux charmes de la sirène italienne qui me fait les yeux doux depuis son lit, mais ce n’est que partie remise, cinq minutes, juste le temps de me laver de la sueur et la pollution extérieure. Ou alors… oui, elle aurait pu me rejoindre sous la douche, comme j’aperçois sa silhouette se rapprocher du coin de l’oeil. Mais elle est stoppée à la dernière seconde par le service de chambre. Sauvées par le gong. Je laisse à ma petite amie le loisir d’aller ouvrir la porte, tout en activant le jet d’eau sur ma peau nue. Rien de mieux comme sensation, appelez-moi maniaque si vous voulez. J’ai pour habitude de me doucher trois à quatre fois par jour, mais elles sont généralement courtes, et froides, pour une meilleure circulation. Celle-ci ne déroge pas à la règle, et j’ai déjà les cheveux et le corps recouverts de shampooing lorsque ma petite amie revient à la charge. « T’as invité tout le voisinage ? » Je ricane, tout en grimaçant légèrement. Je me suis peut-être un peu laissée aller sur la commande… « Je savais pas ce que ça voulait dire, mais ça avait l’air bon… Puis je me suis dit que ça serait pas perdu, au pire. » Et puis, avec toute l’énergie dépensée depuis hier, j’ai une faim d’ogre. J’imagine que ça doit aussi être son cas. « Tu as envie de faire quoi aujourd’hui ? A part découvrir ce que nos amis argentins ont fêté toute la nuit ? » Cette fois, elle me pose une colle. « Mh… On peut se balader en ville ? Voir les points d’intérêts ? … Je sais pas, c’est toi la globe-trotteuse ! Je pensais suivre tes envies… » En parlant de ses envies… En même temps que l’eau qui coule sur mes cheveux, mon visage et le reste de mon corps, je sens son regard sur ma peau, même si je lui tourne le dos. Le genre de sensation qui m’électrise bien au-delà de ce que je puisse exprimer. C’est presque pire lorsque je me retourne vers elle, pour découvrir le désir qui transparaît par toutes les pores de son visage. Je ne me suis jamais sentie aussi féminine que dans ce genre de moments, avec ce genre de regards. Et je ne m’en lasserais jamais, même si je fais parfois mine du contraire. « Si tu n’avais pas commandé un petit dej pour huit, je te jure que je t’aurai rejoint sous la douche. Mais je préfère l’option tout dégommer, et perdre les calories après. » Je souris avec contenance, même si ma température corporelle vient d’exploser les compteurs. On est bien sûrs que je sors d’une douche froide ? D’ailleurs, je coupe l’eau, et entreprends de me glisser dans un peignoir à mon tour, sans même prendre le temps de m’essuyer - ça finira bien par s'évaporer, vu ma température. « C’est une bonne option. Il faut bien qu’on ait un peu d’énergie pour aller jouer les touristes. » Ça ne m’arrive pas souvent, alors on ne m’en voudra pas de vouloir en profiter, cette fois. Je me glisse entre elle et la cloison qui me sépare du chariot du petit déjeuner, duquel j’attrape une framboise, que j’engloutis en une bouchée. Dans la foulée, j’attrape un petit feuilleté torsadé au chocolat. Mais plutôt que de le manger moi-même, je reviens me placer en face de Ciara, pour le lui glisser entre les lèvres, à moitié. « Enfin, quand il s’agit de perdre des calories, tu sais que je suis toujours partante, quelle que soit la méthode… » La main posée sur le mur, juste à côté de son visage, je lui adresse un sourire entendu, avant de venir capturer ma moitié de la pâtisserie, de mes lèvres, tout en goûtant aux siennes au passage. Je suis pratiquement sûre que ces pâtisseries ne sont pas sans gluten, mais pour cette fois, je veux bien faire une exception. Et une fois ma part avalée, je fonds de nouveau sur ma petite amie, pour lui donner un baiser digne de ce nom. Malgré mes cheveux mouillés qui perlent sur son peignoir, malgré ma peau humide qui, d’une façon ou d’une autre, trouve toujours son chemin jusqu’à la sienne. Je sais, je voulais lui résister. J’avais déjà perdu avant d’essayer, à quoi bon lutter ?
Ciara Lorenzini
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(#) Mar 16 Jan - 18:53
« Je savais pas ce que ça voulait dire, mais ça avait l’air bon… Puis je me suis dit que ça serait pas perdu, au pire. » Je ris, amusée de me dire que tout ça pourrait nous tenir plusieurs jours, sauf si on continue notre voyage sur la même thématique qu’il a débuté. Je suis assez athlétique pour tenir sur la longueur, et ne parlons pas d’elle. Mais nous ne sommes pas parties en Argentine pour rester à l’hôtel et faire l’amour. Ça, on peut le faire n’importe où. Je me renseigne sur les envies de ma petite amie, voir si elle a des idées pour le moment où nous aurons besoin de dépenser les calories que nous sommes en train d’ingérer. « Mh… On peut se balader en ville ? Voir les points d’intérêts ? … Je sais pas, c’est toi la globe-trotteuse ! Je pensais suivre tes envies… » Je lui adresse un sourire, peut-être un peu plus amoureux encore que je ne l’aurai voulu. Jamais je n’aurai pensé pouvoir ressentir des sentiments aussi forts pour quelqu’un. En attendant que mon cerveau puisse réfléchir - oui parce que laisser mon regard traîner sur le corps nu de Dylan m’empêche réellement d’avoir une activité cérébrale - je prends le temps de me délecter du spectacle. Je me demande d’ailleurs comment j’arrive à lui résister.
Enfin elle me rejoint pour ce petit déjeuner tant attendu. Déjà une friandise partagée, et un sourire glissé au coin de mes lèvres. « Enfin, quand il s’agit de perdre des calories, tu sais que je suis toujours partante, quelle que soit la méthode… » Je ris à nouveau et lui adresse cette fois un regard équivoque. « Je sais bien, Amore… mais tu ne diras peut-être plus ça quand tu auras fait trois fois le tour de la ville par des chemins différents. » Elle ne m’écoute qu’à moitié, pour ne pas dire pas du tout. Déjà ses lèvres retrouvent les miennes, et je sens le désir remonter en flèche. Il n’y en a pas une pour rattraper l’autre. Nous sommes en vacances, la raison n’a pas sa place, et c’est ainsi que nous froissons les draps à nouveau.

***

Après une autre douche rapide et un petit déjeuner sur le pouce, nous décidons de garder le reste pour ce soir, et prenons le chemin de la première petite librairie que nous pouvons trouver. J’achète un guide en anglais parce que c’est une tradition d’en acheter un dans chaque pays que je traverse, et discute déjà avec la libraire pour avoir les meilleurs plans locaux. L’avantage de parler les langues les plus utilisées. J’aime sentir le regard de Dylan, je lui adresse parfois un sourire, un regard, mais cette simple connexion me grise totalement.
C’est main dans la main que nous quittons la librairie, alors que je fais un rapide topo à ma petite amie sur les choses à voir, ou à éviter. J’ai récupéré le numéro d’un guide local, le meilleur qui soit, un peu plus underground que ceux qu’on peut trouver sur la toile. De toute façon, je n’aurai pas su en chercher un, vu mon adoration de la technologie. Je m’empresse de taper le numéro de téléphone et propose à mon interlocuteur une visite à l’heure qui lui conviendra le mieux. 14h, c’est parfait. En attendant, nous pouvons déambuler dans les rues de la ville, se perdre, prendre les petits chemins et observer l’architecture des lieux.
Au détour d’une ruelle, nous croisons un croupe de jeunes gens en train de faire la fête. Impossible de passer à côté vu leurs tenues colorées, arborant fièrement le drapeau arc-en-ciel. Ni une ni deux, une des personnes du groupe nous accoste, euphorique. « Vous allez pouvoir vous marier ! » dit-il dans son espagnol natal. Surprise, je ris quand même et tourne la tête vers Dylan pour traduire. « Il dit qu’on va pouvoir se marier… » Je lève les yeux au ciel en riant, et m’adresse à lui à nouveau. « C’est pas au programme. »  « Mais vous avez le droit maintenant ! La loi vient de passer c’est officiel. Depuis aujourd’hui, les homos peuvent se marier ! » Et il agite son drapeau arc en ciel sous mes yeux. « Ils viennent de légaliser le mariage homo en Argentine ! » dis-je à ma petite amie en me tournant vers elle, un large sourire sur les lèvres. Pas parce que j’ai envie de me marier avec elle - je ne me suis même jamais posé la question pour être honnête - mais surtout parce que c’est une grande avancée pour l’humanité, et je suis heureuse que ce pays puisse proclamer cette loi.
Dylan Hamilton
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(#) Jeu 18 Jan - 0:59
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Je lui adresse mes pensées à voix haute, sans trop y faire attention. Et sa réponse n’a pas tant d’importance, non plus. Pas pour le moment. Une histoire de crapahuter dans la ville, qui pourrait potentiellement avoir raison de ma motivation. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que j’irais au bout du monde, pour elle. Nous sommes littéralement au bout du monde, et je ne rêverais d’être nulle part ailleurs qu’ici, dans ses bras. Dans ces draps, que nous froissons une nouvelle fois, sans jamais pouvoir s’en lasser. J’aimerais pouvoir rationaliser tout ça, mais c’est bien au-dessus de mes forces : je suis accro à sa peau, à ses lèvres, à cet adorable accent lorsqu’elle me parle dans sa langue natale, même si je n’y comprends pas grand-chose. Et il n’y a rien, ni personne, qui pourrait me faire sentir plus vivante que lorsque je suis avec elle… Pas même le tennis, je crois.

Nous parvenons finalement à quitter à notre chambre d’hôtel, et j’ai du mal à savoir si c’est l’atmosphère de la ville, ou notre bonheur qui irradie autour de nous ; tout le monde a l’air de particulièrement bonne humeur. Docilement, je me laisse guider par ma petite amie, qui m’entraîne tantôt dans des petites échoppes locales, ou bien des petites ruelles aussi charmantes que rustiques. Si je n’ai pas l’habitude de ce genre d’activités, je ne me lasse pas de la regarder interagir avec les locaux, dans un espagnol que j’imagine parfait - en tout cas, bien meilleur que le mien -, comme un poisson dans l’eau. Quelque part, je ne peux m’empêcher de noter qu’elle a l’air bien plus à l’aise que sur les bords d’un court de tennis, à me regarder m’entraîner pendant des heures. Est-ce qu’elle pourrait finir par s’en lasser ? C’est une éventualité à laquelle je n’ai pas envie de penser. Pas maintenant, ou jamais, d’ailleurs. Je préfère garder l’esprit léger, comme ces jeunes gens que nous croisons au détour d’une ruelle, et qui arborent fièrement le drapeau arc-en-ciel. Je ne saisis pas bien ce qu’ils racontent, mais ces couleurs sont un signal universel, je crois. Je ne suis pas sûre de l’avoir jamais porté comme eux le portent, aujourd’hui. « Il dit qu’on va pouvoir se marier… » Pardon ? J’écarquille les yeux, de surprise et d’incompréhension, pendant que Ciara lui donne une réponse que je ne comprends pas. « Quoi ? » D’où lui sort cette idée, déjà ? Et pourquoi est-elle en train de parler de notre éventuel mariage à un étranger dans la rue ? « Ils viennent de légaliser le mariage homo en Argentine ! » Cette fois, mon visage s’éclaire, alors que je laisse échapper un « Ah ! » bien plus enthousiaste, maintenant que je comprends mieux d’où ça vient. J’adresse un large sourire à notre interlocuteur, et ses compagnons, afin de leur montrer mon soutien, même si je suis incapable de l’exprimer avec des mots. Je parle de soutien, parce que même si sur le papier, j’en fais partie, je ne me suis jamais sentie intégrée à la ‘communauté’ LGBT, comme le semblent l’être ces jeunes personnes qui célèbrent leurs droits. D’ailleurs, pour un pays plutôt en avance en matière de justice sociale, mon propre pays est très loin de ce genre de considérations. Je n’avais, pour ainsi dire, jamais envisagé que ça puisse être une possibilité, pour moi. « Attends, tu veux te marier ? », que je demande à Ciara, alors que nous continuons notre route. Ma question est sans arrière-pensée, ni sans le moindre enjeu. C’est une simple question, sur le ton de la conversation, parce que je me rends compte que nous n’avions jamais abordé le sujet jusqu’à maintenant. Ce qui est plutôt logique, quand on sait que ça fait à peine six mois qu’on est ensemble.
Ciara Lorenzini
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(#) Ven 19 Jan - 18:39
Je vois bien les yeux de Dylan qui ne suivent plus. J’ai toujours adoré la façon qu’elle a de me regarder, mais c’est encore autre chose quand je parle une autre langue. Si c’est moi qui ait tendance à la regarder, admirative quand elle est sur un court de tennis, là c’est elle qui me regarde avec admiration, et j’adore ça. Je m’en nourris. Mes doigts toujours entrelacés aux siens, je termine la courte discussion avec les quelques personnes se trouvant dans la petite allée. Fini de traduire à ma petite amie, et nous reprenons notre chemin alors que j’adresse un signe de main à nos acolytes. « Attends, tu veux te marier ? » me demande-t-elle, visiblement surprise. Je m’arrête, plante mon regard très sérieusement dans le sien « C’est une vraie question ? » et quand je vois qu’elle est vraiment perdue, je lâche un rire amusé. « En tout cas toi, t’as pas l’air emballée par l’idée ! » Je lui souris, pour lui faire comprendre que tout va bien. Mon regard droit devant nous, je tiens quand même à préciser ma pensée. « Je ne m’étais jamais vraiment posé la question jusque là, disons que personne ne m’avait encore donné l’envie de me laisser passer la bague au doigt. » Je l’attire à moi et plaque un baiser sur sa joue, amusée de voir que cette question la perturbe plus que ce que je n’aurai imaginé. « Ne fais pas cette tête, je n’ai pas posé de genou à terre. Ça te plairait ? » Je cherche quand même à savoir ce qu’elle en pense de son côté. Après tout, tant qu’à être parties dans cette discussion, autant que je sache ce qu’il en est pour elle.

Après ce petit interlude, nous grignotons un bout, et retrouvons notre guide personnel au point de rendez-vous. Quelle chance de pouvoir avoir un guide rien que pour nous. Je n’ai pas envie de me cacher, et j’aime glisser ma main dans celle de Dylan de temps en temps, ou lui adresser un sourire équivoque. Ce que Pedro nous raconte est fascinant, nous apprenons à connaître cette ville, son architecture, son histoire. Je bois ses paroles, lui pose tout un tas de questions. C’est une chance qu’il parle anglais, même si son accent est à couper au couteau. Parfois, il s’excuse de ne pas savoir traduire, et je m’en tire plutôt pas mal. En début de soirée, notre Pedro nous laisse avec quelques recommandations pour poursuivre notre soirée, et nous nous promettons de refaire appel à lui dans les prochains jours. « Alors, cet après-midi ? Ça t’a plu ? » Nous marchons vers un bar restaurant typique se trouvant en bas d’une rue animée. Un bon repas avant de rentrer à l’hôtel, ça se mérite. Et il faut prendre des forces, vu comme le séjour a commencé…
Dylan Hamilton
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(#) Mer 24 Jan - 0:51
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« C’est une vraie question ? » Les yeux ronds, je suis interloquée par sa réponse, ou plutôt non-réponse, à ma question qui n’en était pas vraiment une. Enfin, pas maintenant, pas pour de vrai. Attends… Quoi ? « Euh… » « En tout cas toi, t’as pas l’air emballée par l’idée ! » Si elle a l’air de s’amuser de la situation, moi, je suis complètement perdue. Est-ce que son rire est nerveux ? Est-ce qu’elle est déçue par ma réaction ? D’ailleurs, je ne sais même pas quelle est ma réaction, ou mon opinion à ce sujet ; ça ne m’est tout simplement jamais venu à l’idée. Heureusement, elle finit par me rassurer, de son sourire qui parvient à m’apaiser quelle que soit la situation, sans la moindre équivoque. Je me rends compte que j’ai retenu mon souffle durant ces dernières secondes, et relâche finalement la pression, en même temps qu’un long soupir. « Je ne m’étais jamais vraiment posé la question jusque là, disons que personne ne m’avait encore donné l’envie de me laisser passer la bague au doigt. » « D’accord… » Je ne sais pas quoi répondre. Je ne sais même pas comment ce sujet est arrivé sur la table, et je me contente d’esquisser un petit sourire, quoiqu’encore un peu inquiet, pendant qu’elle vient me rassurer - encore - d’un baiser sur la joue. Mais rassurée de quoi, au juste ? « Ne fais pas cette tête, je n’ai pas posé de genou à terre. Ça te plairait ? » Cette fois, c’est à mon tour de laisser mon regard se fondre dans le vague. « Je sais pas. Je ne me suis jamais posé la question non plus. Je crois que je n’avais même pas réalisé que c’était possible, en fait. » Je lâche un petit rire, un peu embarrassé de m’en rendre compte maintenant. « Mais un jour, pourquoi pas… » Au final, j’ai un petit air rêveur en nous imaginant, elle et moi, remontant une allée de fleurs dans des tenues blanches, entourées de tous nos proches venus de tous les horizons… Un joli projet, pour beaucoup plus tard.

La suite du programme se déroule comme un charme. L’après-midi, nous retrouvons notre guide, qui parle suffisamment bien anglais pour ne - presque - pas avoir besoin que Ciara joue les interprètes. C’est une aubaine de pouvoir, enfin, échanger avec quelqu’un d’ici. Lui poser des questions, être émerveillée devant les édifices, et les anecdotes qu’il nous raconte, alors que nous parcourons la ville de part en part avec curiosité. Ciara, en particulier, est dans son élément. C’est la plus avenante de nous deux, la plus sociable aussi - et ce, quelle que soit la langue parlée -, et je me délecte de la regarder interagir avec le monde comme s’il lui appartenait. Jamais je n’aurais imaginé un jour me balader au grand jour, la main de ma petite amie dans la mienne, en visitant un pays inconnu. Tout ça est nouveau pour moi, mais je m’imprègne de chaque instant, ne manquant pas de remercier chaleureusement Pedro lorsqu’il nous quitte.
« Alors, cet après-midi ? Ça t’a plu ? » Je lui adresse un large sourire, probablement encore plus amoureux que je le voudrais. « C’était parfait. » Sans crier garde, je m’arrête, l’incite à faire de même, avant de réduire la distance qui nous sépare. Avec une confiance que je ne me connaissais pas moi-même, je glisse une main dans son cou, les doigts effleurant son visage, tout en allant l’embrasser. Ici, maintenant, dans la rue. « Toute la journée, c’était parfait. » Je lui souris, sans vraiment être prête à mettre fin à notre étreinte - pas encore. Je voudrais que toutes nos journées soient comme celle-ci. « Si j’avais su que c’était comme ça que tu passais tes vacances, j’en aurais pris plus tôt ! » Je rigole avec elle, profitant de cette complicité dont notre relation se nourrit depuis le premier jour. Et alors que j’allais  - enfin - continuer ma route, une affiche, sur le mur derrière elle, attire mon attention. Elle est colorée, et semble être très récente. Probablement affichée aujourd’hui-même. « C’est… Elvis ? » Je hausse les sourcils, aussi surprise que perplexe. Non seulement l’homme au milieu de l’affiche a la parfaite tenue pour être reconnaissable de loin, mais en plus, il s’est drapé dans un drapeau arc-en-ciel. Le reste du montage est assez maladroit, mais l’intention n’est pas bien difficile à déchiffrer, même si je suis bien incapable de comprendre ce qui y est écrit.
Ciara Lorenzini
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Âge : 37 ans (21.08.86)
Statut Civil : En 'couple' avec un homme qu'elle a fui en apprenant attendre un enfant de lui. Toujours mariée à son premier amour qu'elle vient de retrouver.
Orientation : Pansexuelle
Occupation : Vétérinaire faune sauvage, jusqu'à il y a quelques mois elle était en poste en Afrique dans une réserve naturelle. Mais ça c'était avant.
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(#) Mer 13 Mar - 22:00
Je comprends sa surprise. Après tout, c’est un sujet que nous n’avions jamais abordé, et pour cause, nous étions plutôt des êtres libres avant de choisir de mettre un nom à notre relation. « Je sais pas. Je ne me suis jamais posé la question non plus. Je crois que je n’avais même pas réalisé que c’était possible, en fait. Mais un jour, pourquoi pas…» Je ne sais pas si je me voyais mariée un jour, mais si je dois y réfléchir aujourd’hui, je n’ai aucune doute que s’il ne devait y avoir qu’une seule personne, ce serait elle. Je n’ai jamais cru au mariage qui dure l’éternité, c’est ce qu’on en fait qui compte. Jeter l’éponge à la moindre difficulté, ou à l’inverse rester sans même s’écouter, c’est des conneries. Le mariage ne dure pas juste parce qu’on s’est promis amour et fidélité. Il faut bien plus que ça.

Le sujet bien vite balayé, nous continuons notre journée, et entrons rapidement dans la soirée. Le temps passe à une vitesse folle ici. Je prends soin de demander à ma petite amie si tout va bien pour elle, si elle apprécie son séjour. Après tout, je suis celle qui est la plus habituée à barouder de cette manière dans tous les pays, alors je préfère prendre soin de ses envies, même si je ne quitte pas les miennes pour autant. « C’était parfait. » son regard conquis me fait chavirer, elle n’aurait même pas eu besoin de me le dire avec des mots que j’aurai compris. C’est sans doute la plus belle magie dans ce que nous partageons depuis le début. Pouvoir se parler sans aucun mot. Elle m’attire à elle, comme elle ne l’avait probablement jamais fait jusqu’à maintenant dans un environnement avec un public potentiel, et m’embrasse avec une passion que je ne lui connaissais que dans l’intimité. Ça n’est pas pour me déplaire, qu’on se le dise. « Si j’avais su que c’était comme ça que tu passais tes vacances, j’en aurais pris plus tôt ! » Je ris, toujours contre elle, presque encore effleurant ses lèvres. « C’est pas faute de te l’avoir dit, tu ne voulais pas me croire… » Elle n’était surtout pas prête. Et je suis ravie qu’elle le soit enfin. Dylan semble attirée par quelque chose dans mon dos, et je me retourne rapidement, par curiosité. « C’est… Elvis ? » J’éclate d’un rire franc, et attrape la main de Dylan pour me rapprocher et pouvoir tout lire. « Maintenant que la loi est passée, le parfait sosie d’Elvis propose de marier qui voudra. Las Vegas version argentine. » Je ris encore, c’est absurde. « Je t’en supplie, je veux voir ça ! » Je lui fais mes yeux de chat potté, et espère qu’elle acceptera. « Juste assister à un mariage ou deux, on proposera d’être témoins même, avec une tequila ou deux avant. Oui ? » Un sourire de samba cette fois, il y a peu de chance pour qu’elle refuse.
Dylan Hamilton
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quote : i've been tryna kill
the memory of you in my mind
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Statut Civil : mariée, il paraît. mais après dix ans de silence, est-ce que ça compte encore ?
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Occupation : tenniswoman professionnelle, en arrêt longue durée à la suite d'une blessure. sans doute plus proche de la retraite qu'elle le voudrait.
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(#) Lun 1 Avr - 2:24
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∴ the past ∴ chapter 02.

Ce soir, je suis sur un petit nuage, persuadée que rien ni personne ne pourrait m’en déloger. Peut-être que c’est le fait d’être au bout du monde, là où personne ne pourrait me reconnaître, loin de la pression que j’ai sur les épaules au quotidien… Je me sens libre, et ce n’est pas juste à cause de cette loi célébrée dans les rues depuis ce matin. Je me sens libre d’aimer, de m’exprimer, en embrassant ma petite amie dans la rue, ici-même. C’est une sensation inédite qui pourrait bien me donner des ailes si je ne me surveille pas. « C’est pas faute de te l’avoir dit, tu ne voulais pas me croire… » Je souris contre ses lèvres, sans pour autant rétorquer quoi que ce soit. De toute façon, elle a raison ; je sais qu’elle a raison, et il ne tiendra qu’à moi de m’en souvenir pour la prochaine fois. Pour le moment, je m’intéresse plutôt à l’affiche colorée, sur laquelle j’attire l’attention de Ciara. L’italienne s’empresse de me la traduire, non sans une excitation nouvellement retrouvée. « Las Vegas version argentine. Je t’en supplie, je veux voir ça ! » Je ris avec elle, quoi qu’un peu plus sur la réserve. « Quoi ? » Et puis quoi encore ? Cette journée nous mène de surprise en surprise, et je me retrouve, encore une fois, prise dans les filets de l’enthousiasme de ma petite amie. Ces histoires de mariage vont finir par me rendre chèvre. « Juste assister à un mariage ou deux, on proposera d’être témoins même, avec une tequila ou deux avant. Oui ? » Je me compose un air raisonnable, pour donner le change. Mais c’est parfaitement inutile, et nous le savons toutes les deux, puisque je suis incapable de lui refuser quoi que ce soit. Surtout pas quand c’est demandé comme ça… « Okay, allons-y. » Toujours avec le sourire, et un soupir de vaincue, j’entoure sa main des deux miennes, pendant qu’elle m’entraîne plus loin dans la rue.
Je suis incapable de lire les directions des panneaux, et avec mon sens de l’orientation inexistant, ce serait un jeu d’enfant de me perdre dans ces petites rues étroites. Ciara, elle, semble déjà savoir se repérer comme si qu’elle y avait vécu toute sa vie, c’est effarant. Avec son assurance habituelle, elle nous guide jusqu’à l’entrée d’une petite cour intérieure, décorée par des guirlandes de lumières colorées, des ballons, et des confettis… Une véritable bodega clandestine qui respire la joie de vivre ! Dans un coin de la pièce, le ‘Elvis’ argentin finit de donner sa bénédiction à un couple d’hommes, juste avant que ces derniers ne s’échangent un baiser, sous les acclamations générales. Sans même comprendre comment ni pourquoi, ma petite amie et moi nous retrouvons, toutes les deux, avec un shot dans les mains. Shot que nous avalons aussitôt, sous les encouragements du reste de l’assemblée. Visiblement, c’est une règle tacite, de boire un shot à chaque fois qu’un mariage est célébré ; je n’ai pas besoin de traduction pour le comprendre. Par contre, je tousse dans mon poing fermé, rattrapée par ma pauvre résistance à l’alcool. A ce rythme, et en n’ayant pas encore mangé, je sens que je ne vais pas faire long feu… Pendant que la musique reprend sur la piste de danse improvisée, je me retourne vers Ciara, un sourire un poil embarrassé aux lèvres, avant d’aller nicher mon visage dans le creux de son cou. « Si ça commence comme ça, je décline toute responsabilité pour le reste de la soirée… » Elle sait que je ne tiens pas très bien l’alcool, même si elle n’a jamais eu l’occasion d’en faire l’expérience par elle-même. Mais pour autant, le ton de ma voix est plutôt joueur, parce que je me sais en sécurité avec elle. Dans ses bras, ou juste dans son cou, comme ça… Rien ne pourrait m’arriver, tant qu’elle est près de moi.
Ciara Lorenzini
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(#) Dim 7 Avr - 22:04
Cette liberté, cette sérénité de pouvoir être qui on veut, ce qu’on veut… ça me donne des ailes. Et je comprends vite qu’elle aussi, la preuve, elle est pendue à mon cou, à mes lèvres. Je ne vais pas m’en plaindre bien au contraire, d’ailleurs, je suis bien accrochée à elle pour poursuivre cet instant aussi longtemps que j’en aurai le pouvoir. Mais une affiche attire son attention, et la mienne par extension. Je dois voir ce spectacle, c’est comme vital pour moi. Impossible d’être ici, passer devant cette affiche, et ne pas assister au spectacle le plus absurde qui puisse être. Dylan abdique, je crois que mon large sourire n’y est pas pour rien.
Nous arrivons à l’adresse indiquée, j’avais retenu le nom de la rue un peu plus tôt pendant la visite et pour cause, il signifie ‘âmes soeurs’. Impossible de passer outre.

Nous entrons dans la petite ruelle et trouvons enfin le fameux Elvis, avec son écharpe arc en ciel. A l’intérieur de moi, c’est un feu d’artifice de joie, mais je me contiens légèrement, ce n’est pas le moment de faire se retourner tous les regards sur nous, ma petite amie pourrait m’en vouloir. L’union est célébrée et les deux hommes échangent un baiser amoureux, sous les applaudissements du reste des gens présents dans la petite chapelle. Sans qu’on nous demande notre avis, un verre nous est offert, et je dois dire que ça ne se refuse pas. J’avale le verre d’une traite, me brûlant légèrement la trachée. Dylan s’étouffe à moitié, elle qui n’a pas l’habitude de boire de l’alcool. Je me moque gentiment d’elle, et la reçois bien vite dans mes bras. « Si ça commence comme ça, je décline toute responsabilité pour le reste de la soirée… » Je ris contre elle et la serre plus fort. « Ne t’en fais pas, je suis là pour te surveiller, il peut rien t’arriver. » Je ne vais pas la laisser là ivre morte, et je tiens mieux qu’elle à l’alcool, ça devrait le faire. Je ne suis pas la plus raisonnable de nous deux, on le sait aussi bien l’une que l’autre, mais je ne fera rien qui pourrait nous mettre en danger.

Nous prenons part à la fête, et il n’est pas difficile de se mêler aux personnes qui nous entourent. Certains parlent anglais ce qui permet à Dylan de se mêler un peu mieux à la foule, quant à moi, je nage comme un poisson dans l’eau. Les mariages s’enchaînent autant que les shots de tequila, et Elvis finit par venir nous voir Dylan et moi. Il baragouine quelque chose que je peine un peu à comprendre - à cause de l’alcool - mais traduis quand même à Dylan « Il dit que ça lui met du baume au coeur de nous voir aussi complices. Et il demande si on veut se marier ! » Je ris bêtement, parce que tout ça pour moi, ça n’est qu’un jeu, rien n’est vraiment réel, et tous les mariages célébrés sont comme à Vegas, un écran de fumée. « Tu veux qu’Elvis nous marie ? » J’entoure son cou de mes bras et lui fais - à nouveau - les yeux doux. Je ne lui en voudrai pas si elle refuse, je pourrai comprendre d’ailleurs. Mais ce moment pourrait nous laisser un souvenir impérissable de notre voyage.
Dylan Hamilton
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(#) Jeu 18 Avr - 20:43
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∴ the past ∴ chapter 02.

« Ne t’en fais pas, je suis là pour te surveiller, il peut rien t’arriver. » Je me fonds dans ses bras, entourant sa taille des miens pour la sentir tout contre moi. Le nez contre son cou, je soupire de bonheur. Un contentement que je n’avais jamais imaginé pouvoir ressentir, un jour. C’est donc de ça qu’ils parlent, dans les poèmes et les chansons d’amour… ? Je souris  contre sa peau, y déposant discrètement un baiser avant de défaire mon étreinte. A contre-cœur, mais nous ne sommes pas seules ; et je sais qu’il va encore falloir attendre quelques heures avant de récupérer son attention entière et totale, rien que pour moi, de retour à notre chambre d’hôtel.
La soirée se poursuit, et je me surprends même à m’essayer à quelques mots et expressions en espagnol, juste pour le plaisir de voir Ciara se moquer gentiment de moi. Mais c’est intéressant, je trouve, de savoir que cette langue chantante utilise une expression similaire pour exprimer l’amour, et le désir… Une information que j’aurais totalement oublié dans quelques heures, mais qui me permet de glisser quelques mots suggestifs à l’oreille de ma petite amie, avec la satisfaction de voir sa réaction en retour. J’aime décidément beaucoup trop nos échanges non-verbaux, peut-être même plus que les autres… Et c’est avec bonne humeur que je poursuis ma conversation avec nos hôtes argentins, tout en voyant du coin de l’oeil que le maître de cérémonie s’approche de Ciara, une intention claire dans le regard. Je lis sa surprise dans son regard, avant même qu’elle ne me traduise ses mots. « Il dit que ça lui met du baume au coeur de nous voir aussi complices. Et il demande si on veut se marier ! » « Qu… quoi ? » Je cligne des yeux, plusieurs fois, l’esprit embué par l’alcool - heureusement que j’ai épongé un peu avec quelques tapas. Je ne sais pas si c’est une plaisanterie, ou si je n’ai simplement pas compris ce qu’elle a dit. Ou ce qu’il a voulu dire, pour ce que ça vaut. J’ai l’impression de virer en plein délire psychédélique. « Tu veux qu’Elvis nous marie ? », qu’elle continue en m’entourant le cou de ses bras. Par habitude, je l’accueille en passant les miens autour de ses hanches. « T’es sérieuse, là… ? » J’entre dans son jeu, lui rendant un sourire amusé, bien qu'un peu perdu. Elle a l’air sérieuse. Ou au moins, autant qu’elle puisse être sérieuse avec trois grammes d’alcool dans chaque bras. Je reste pantoise, et mon regard fait quelques allers-retours entre son visage, et celui d’Elvis qui m’observe également avec insistance. « Tu veux qu’on se marie ? », que je lui répète, pour être bien sûre d’avoir bien saisi sa proposition. Et son regard ne trompe pas, de même que mon cœur qui s’emballe soudainement. Ça n’a pas l’air de grand-chose, mais j’ai l’impression que c’est un moment important. Et qu’on est en train de le vivre auprès d’Elvis et son écharpe arc-en-ciel, au fin fond de l’Argentine. N’importe quoi. « Cap. » Le mot m’échappe, presque contre ma volonté. Je ne suis plus vraiment en contrôle de mes propres mouvements, et c’est avec l’impression d’être hors de mon propre corps que je me vois tourner la tête vers le maître de cérémonie, les yeux brillants. « Okay » J’acquiesce en même temps, même si ce mot là est universel. ‘Okay’, jouons le jeu jusqu’au bout.
Son visage s’éclaire d’un sourire satisfait, alors qu’il nous entraîne vers le petit autel de fortune où il a tout son matériel - ainsi qu’une bouteille de tequila, évidemment. Je marche à sa suite, entraînant ma petite amie, que je tiens par la main - c’est elle qui a proposé, ce n’est plus le moment de se défiler ! - et nous suivons les instructions du jeune homme, qui baragouine quelques mots dans un anglais approximatif, pour essayer de mieux se faire comprendre. Sans même pouvoir suivre tout ce qui se passe, nous voilà, Ciara et moi, face à face, devant lui, et l’attention de tout le reste des invités dans notre direction.
Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’on est en train de faire !? Mon regard est plongé dans celui de Ciara, à moitié excitée, à moitié inquiète, et surtout complètement dépassée par les événements. Pourtant, je garde le silence, et les yeux fixés sur ma petite amie, en quête de réconfort. Je lui avais bien dit que je ne répondais plus de rien, ce soir… Mais pourtant, plus Elvis nous parle - ou à l’assemblée, je ne sais pas trop -, et plus mon sourire s’agrandit, sincère. Après tout, c’est quoi un mariage ? A part une aventure folle sur laquelle on décide d’embarquer à deux… Et, qu’on se le dise, s’il y a une seule personne qui pourrait m’embarquer dans n’importe quelle aventure, aussi folle soit-elle, c’est bien la jeune femme que j’ai devant moi. A la fin du discours, je me surprends même à piétiner d’impatience, n’attendant plus que la question fatidique. Parce qu’il y a bien une question qui vient, à un moment donné, hein… ?
« Dites, vous savez que je suis là aussi ? » Elvis s'interrompt, et nous interpelle, avec un sourire taquin, pour nous forcer à rompre le contact et le regarder, lui. Parce que c’est vrai que finalement, je ne lui ai pas accordé une seule seconde de mon attention depuis qu’il a commencé à parler. Je rigole dans ma barbe, Ciara aussi, et nous échangeons un nouveau regard complice. Mais Elvis a raison ;  Si on veut qu’il nous marie, la moindre des choses serait d’être attentives quand il nous parle…
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