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Rain isn't that bad (Jeah#1)

⊰ gold rush :: Old :: Corbeille :: RPs ⊱
Jayna Lyons
Jayna Lyons
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Âge : 33 ans
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Occupation : Cheffe, propriétaire de son propre restaurant
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(#) Jeu 30 Nov - 16:45
Il est aux alentours de dix sept heure quand j’arrive devant le restaurant pour préparer le service du soir. Il pleut à verse et je trouve une femme abritée sous le renfoncement à l’entrée de l’établissement. C’est une folie de rester là, sous l’averse et je lui offre la possibilité de se mettre réellement à l’abri, l’invitant à entrer, compatissante. J’ai toujours eu ça en moi, le sens du service, aider les autres, être attentive. Vu les circonstances je ne peux pas laisser cette femme dehors même si elle est une parfaite inconnue. Une fois à l’intérieure je plaisante sur une expression française qui colle bien à la situation actuelle et je suis agréablement surprise qu’elle me réponde à la perfection dans la langue de Molière. L’inconnue m’explique s’être faite surprendre par la pluie alors qu’elle cherchait un endroit où se poser pour travailler. Elle est trempée, ses cheveux ruissellent, ses vêtements sont détrempés, de quoi attraper à coup sûr une bonne crève. Je ne fais pas salon de thé mais je me vois mal la remettre dehors alors qu’il pleut toujours des cordes et que le ciel est plus noir que jamais. Je disparais un court instant dans la petite buanderie attenante à la cuisine et lui rapporte une serviette afin qu’elle puisse se sécher un peu. Je propose qu’elle s’installe à une table en salle pour travailler pendant que je m’occupe de mes préparations en cuisine, je n’ouvre pas avant deux bonnes heures. Elle accepte, j’esquisse un sourire et m’éclipse vers mon repère culinaire. Je passe la porte et l’entend se présenter, je reviens sur mes pas, capte son regard et acquiesce d’un sourire accompagné d’un hochement de tête. Je ne me présente pas en retour, gardant le mystère de cette rencontre impromptue mais surtout pressée de me mettre au travail. J’ai une idée de plat en tête, une improvisation que je mettrais comme suggestion de plat du jour. C’est souvent comme ça avec moi, j’ai ma carte et puis j’ai une idée et c’est plus fort que moi, je dois la préparer. Un véritable enfer pour gérer mes stocks, faire mes achats, mais qui ça dérange ? Je suis seule maitresse à bord. J’enfile ma tenue de cheffe – portant mes initiales – et me mets à l’œuvre.
Mystérieuse certes, mais hôte avant tout je prends la peine de mettre à bouillir de l’eau en parallèle du début de mes préparatifs. Quelques minutes après l’avoir laissé s’installer je rejoins Leah, une tasse fumante à la main que je pose devant elle avec une boite remplie d’un choix d’infusions « Pour vous aider à vous réchauffer. » dis-je dans un nouveau sourire. Mon regard se pose sur ce qu’elle a sorti de son sac pour travailler « Qu’est-ce que vous faites comme boulot ? » demandé-je, intriguée. Je ne pense pas qu’elle soit critique culinaire, sa manière de faire serait tout à fait inédite et le restaurant n’a pas encore assez de temps d’existence pour recevoir ce genre de visite. « Pourrais-je vous mettre à contribution ? » face à son air interloqué je précise « Rien de technique, une simple dégustation d’une idée de dessert que j’ai eu. » encore une, mais elle est atypique et puisque le destin m’a offert un “cobaye“, autant en profiter, non ? « Pas d’allergie particulière ? » sait-on jamais.
Leah Buckley
Leah Buckley
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Lyrics : Double trouble - The Cars

Pronoms : She | Her
Faceclaim : Diane Kruger
Âge : 42 ans (06.06.1981)
tw : Dissociation d'identité | trahison | adultère | mensonge
Statut Civil : Mariée depuis 18 ans à ce très cher Shawn Buckley
Mère de la petite Nell, 9 ans
Orientation : La question s'était posée il y a très longtemps mais son mariage a effacé toute trace de doutes. Ou presque...
Occupation : Psychologue, spécialisée depuis quelques années dans les vies antérieures et liens karmiques.
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(#) Ven 1 Déc - 16:50
Dix-sept heures. Voilà plusieurs fois que je passe devant le restaurant de la fameuse Jayna. Celui-là même qu’elle a ouvert récemment, après son retour à San Diego. L’affluence ne semble pas être énorme pour le moment, mais de ce que j’ai entendu dire à propos de ses talents, il se peut que le restaurant affiche complet d’ici peu. Abritée sous le petit renfoncement, j’attends proche de l’entrée du restaurant en question. Je suis complètement trempée, mais j’ai pris la décision de forcer un peu le destin pour en apprendre plus sur elle. Lorsqu’une jeune femme blonde apparaît en trottinant, je remarque sans attendre que ses traits ressemblent en tous points à la description que m’en a faite ma patiente. « Vous allez attraper la mort ! » Je laisse échapper un léger rire, pendant qu’elle tourne la clé dans la porte pour ouvrir cette dernière. « Vous travaillez ici ? » « Entrez, je m’en voudrais d’avoir votre mort sur la conscience. » Je ne me fais pas prier et pénètre dans ledit restaurant. Je tremblote. [color=#6699cc« Je vais vous chercher de quoi vous sécher, ne bougez pas. »[/color] Je m’exécute et retire quand même ma veste qui dégouline, ne parlons même pas de mes cheveux. « Vous êtes donc la femme du dicton. » « Pardon ? » « Il y a une expression française qui dit ‘attendre le déluge’. » Ces quelques mots en français me font frissonner, j’ignore si c’est son français presque parfait, ou les gouttes qui ruissellent dans mon dos. « Je n’attendais pas la pluie, elle est venue à moi. » Mon français natal ne me sert pas souvent ici, mais je dois dire que pouvoir parler en français avec quelqu’un, c’est toujours aussi plaisant que déroutant. « Je cherchais un endroit pour travailler, mais les cafés aux alentours sont tous complets, et l’averse m’est tombée dessus. » Elle sourit. Ce genre de sourire qui pourrait faire chavirer n’importe quel être doté d’un minimum d’humanité. « Je vais devoir me mettre au travail, mais vous pouvez rester travailler si vous voulez, mes premiers clients n’arriveront que dans deux heures, au mieux. » Elle me tend une serviette et finit par me tourner le dos pour s’en aller vers la cuisine. Ma vie ne sera jamais plus la même désormais. « Au fait, je m’appelle Leah. » lui dis-je alors qu'elle se retourne à nouveau pour me faire face, à quelques mètres de là, faisant quelques pas à reculons tout en m'adressant un sourire. C’était comme ça que m’appelait ma meilleure amie, il y a plus de vingt ans…
La jolie blonde revient sans trop tarder, avec une tasse fumante entre les mains « Pour vous aider à vous réchauffer. » Quelle belle attention. Je lui rends son sourire tout en la remerciant. « Qu’est-ce que vous faites comme boulot ? » me demande-t-elle, et je suis soudainement prise de cours. Heureusement, rien ne transparaît sur mon visage, je prends le temps de sentir les effluves qui émanent de la tasse qu’elle vient de m’apporter. « Je suis autrice. Enfin, en ce moment je gagne mieux ma vie en étant host writer, mais que voulez-vous… » Je hausse les épaules, la machine du mensonge est en route.
Sans attendre elle me demande si elle peut me mettre à contribution. Je lui offre un regard à la fois surpris et intéressé. En quoi je pourrais bien lui être utile ? « Rien de technique, une simple dégustation d’une idée de dessert que j’ai eu. Pas d’allergie particulière ? » Je souris à nouveau, peut-être est-ce un peu trop ? Je n’ai pas l’impression de me forcer pourtant. « Oui ! Enfin non ! Enfin je veux dire : non je n’ai pas d’allergies, et oui je veux bien jouer les cobayes. » Je ris un peu de ma maladresse et la suis sans broncher jusque dans les cuisines. Là, mon regard retrouve sa curiosité d’enfant et j’inspecte chaque recoin comme si j’avais pénétré une grotte au trésor. « Je ne suis pas sûre d’avoir les papilles très aiguisées, mais si vous vouliez l’avis d’une personne lambda, je suis là ! » Je lui fais une petite révérence l’air de lui dire que je suis à son service. Après tout, elle m’a offert un toit le temps que l’averse se calme, je peux bien l’aider pour ça. « Est-ce qu’il a un nom très élaboré, ce dessert ? Comme on entend dans les grands restaurants gastronomiques… Ça me fait rire j’admets. »
Jayna Lyons
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(#) Mar 12 Déc - 19:46
Mon restaurant n’est ni un bar ni un salon de thé mais j’accueille cette inconnue détrempée sans hésitation aucune. Qui serais-je en la laissant dehors par un temps pareil ? Certainement pas quelqu’un avec qui le karma se montrerait sympa. Fût un temps, je ne croyais pas au karma, mais j’ai changé d’avis un peu par la force des choses et c’est parfois déroutant. Je pousse l’hospitalité jusqu’à offrir un thé à l’intrigante blonde. Elle dégage un certain charme et semble plutôt avenante, c’est en tout cas ce qu’elle m’inspire. Curieuse face à son espace de travail improvisé sur l’une de mes tables, je l’interroge sur sa profession. Autrice. C’est drôle, ça ne me surprend pas tellement. « Peu importe ce que vous écrivez, c’est ce qui vous fait payer les factures. » parfois, la passion ne suffit pas et il faut mettre ses idéaux de côté pour répondre à nos besoins les plus fondamentaux, un toit sur la tête et de quoi se nourrir. Nous en sommes tous là.
Nourrir les autres, c’est mon rayon. Mais ce n’est pas seulement cela mon but, j’essaie de rendre ce besoin basique et primaire en expérience particulière, créé autant de plaisir gustatif que de sensation d’évasion, de rêve, d’émotions. Les idées fusent sans cesse dans ma tête et l’envie de les traduire en cuisine est quasi irrépressible. Je propose à ma squatteuse imprévue d’être mon cobaye. Aucune allergie à l’horizon et la blonde accepte, n’oubliant pas de se décharger d’une certaine responsabilité avec comme prétexte que ses papilles ne soient pas très aiguisée. Je lui adresse un large sourire, enthousiaste « Parfait. C’est justement ce qu’il me faut, une personne lambda. » ce sont ces mots, je ne me serais pas permise de la qualifier ainsi autrement.
Je remarque qu’elle observe tout dans la cuisine, c’est vrai qu’il est rare de pouvoir entrer dans cet espace privé, confidentiel, là où la magie gustative prend forme. Oui, j’aime mon métier et je le prends très à cœur, plus encore j’y mets du cœur. Mon dessert a t’il un nom ? Je hausse les épaules, peaufinant les détails de ma préparation « Je n’ai pas pris le temps d’y réfléchir, mais maintenant que vous demandez… » je relève le regard dans sa direction et esquisse un sourire en coin « Réconfort d’un déluge ? » je ris et termine la présentation du dit dessert. Je ne suis pas complètement satisfaite mais c’est une première ébauche « Vous êtes l’autrice, avez-vous une meilleure idée ? ». Je pousse l’assiette dans sa direction « L’inspiration vous viendra peut-être en goûtant. ». Comme tout artisan propose sa production, je ne suis désormais plus totalement maitresse de mon œuvre, je la partage avec cette femme tout juste rencontrée. Une démarche presque intime, mais son statut d’autrice me donne la conviction qu’elle comprend les émotions de ce genre de moment. Peut-être a-t-elle le même ressenti lorsqu’elle partage ses écrits, les premières lignes d’un texte, le premier chapitre d’un ouvrage. Je suis pendue à ses lèvres, pourtant silencieuses, observant la moindre mimique lorsque la cuillère disparaît dans sa bouche. J’attends sa réaction, comme si elle était mon public.
Leah Buckley
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(#) Sam 23 Déc - 18:07
« Peu importe ce que vous écrivez, c’est ce qui vous fait payer les factures. » J’aime cet état d’esprit, je ne vais pas le cacher, et d’ailleurs mon sourire en dit long. Je ne sais pas - encore - ce que cette jeune femme a vécu pour en arriver à autant d’ouverture d’esprit à son âge, mais j’imagine que ça n’a pas dû être tout rose. Je n’ai pas vraiment le temps de me plonger dans ce mensonge d’écriture, qu’elle me propose déjà d’être son cobaye. En un sens, ça m’arrange. Je la préviens quand même que je ne suis pas la plus grande adepte de cuisine ou de pâtisserie qu’elle pourrait attendre, mais ça a l’air de lui convenir. La vue du dessert est déjà très agréable, et donne immédiatement l’eau à la bouche. j’imagine que c’est bon signe. « Je n’ai pas pris le temps d’y réfléchir, mais maintenant que vous demandez… » Je suis suspendue à ses lèvres pendant qu’elle laisse justement sa phrase en suspens, avant de ponctuer : « Réconfort d’un déluge ? » Mon sourire s’élargit, il se pourrait même que je rougisse un peu. Pire qu’une midinette, je n’en suis pas fière, mais elle a touché juste là où il fallait je crois bien. « Vous êtes l’autrice, avez-vous une meilleure idée ? » Je plonge mon regard dans le sien pendant qu’elle pousse l’assiette dans ma direction, m’incitant à goûter son oeuvre. « Je me sens vraiment privilégiée. » Je me saisis de la cuillère qu’elle avait déposé sur la petite assiette, et coupe presque à contre coeur un morceau du dessert. L’intérieur est tout aussi travaillé que l’extérieur et je prends le temps de l’admirer, laissant mes papilles me supplier de m’en délecter enfin. Je sens son regard pressé sur moi, attendant probablement que je dise ou fasse quelque chose. Alors je choisis d’amener la cuillère à ma bouche, et ferme les yeux un instant pour apprécier toutes les saveurs. Les notes de vanille, de framboise et de basilic. Je suis sûre qu’il y a plein de petits ingrédients secrets, mais tout est travaillé et équilibré, je me régale. Je lâche un petit gémissement de plaisir sans me rendre compte qu’il était audible, et pose ma main sur ma bouche en souriant, finissant ma bouchée. « C’est divin ! » Je secoue un peu la tête avant d’affirmer « Je sais que je pourrai mentir par politesse puisque tu m’as gentiment accueilli, mais c’est sincère. C’est vraiment excellent. » Et pour joindre le geste à la parole, je coupe un nouveau morceau l’air de rien, que je glisse dans ma bouche pour satisfaire mes papilles déjà accro. « C’est vos proches qui doivent être ravis de goûter tous vos essais. » Je me retiens de dévorer le reste du dessert, même si l’envie est bien présente. « Un amour particulier pour la pâtisserie, ou la cuisine en général ? » Je lui offre un joli sourire, prenant plaisir à échanger avec elle sur sa passion. Pendant ce temps, je cherche un nom adéquat à cette merveille.
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(#) Dim 31 Déc - 13:24
Privilégiée. Oui, elle l’est. Leah, plus tout à fait une inconnue mais quelqu’un que je ne connais pas encore. Il est donc encore plus troublant pour moi d’apprécier réellement qu’elle se sente ainsi, spéciale. Je ne suis pourtant pas cheffe étoilée, ma renommée est tout au plus la somme d’un bouche à oreille efficace mais qui ne génère pas encore une folle affluence dans mon établissement. La salle se remplie chaque jour de manière aléatoire, je navigue à vue. Mais je mise sur ce genre de dessert atypique, sur ces petites choses uniques que l’on ne trouvera que chez moi parce qu’elle porte ma signature. Enfin… La création est quelque chose de complexe. Pendue à ses lèvres, au moindre de ses gestes, chaque mimique, je cherche un indice sur ce qu’elle pense de ce dessert, visuellement, de cette cuillérée gustativement. Une seconde s’écoule, peut-être moins, pour moi c’est interminable. J’essaie de ne pas être trop pressante, mais tout ce qui touche à ma cuisine suscite l’impatience. Mon attente du verdict est palpable, malgré moi.
L’inox de la cuillère disparaît enfin derrière la chair rosée et charnue des lèvres de la blonde. Ses yeux se ferment, je suis attentive au moindre détails, l’instant en deviendrait presque sensuel. Une sensation accentuée par ce petit gémissement qui lui échappe, un sourire étire mes lèvres. C’est ce que je veux provoquer, ce genre de réaction là. Sa main vient cacher sa bouche, comme par gêne de s’être ainsi abandonnée à ses sens, mais je devine son sourire. Divin. Je n’attendais pas une sentence aussi dithyrambique et l’inconnue s’empresse d’affirmer que cela n’a rien à voir avec mon hospitalité, le compliment est sincère. « Ravie que ça vous plaise. » dis-je alors qu’elle reprend une bouchée, elle ne pouvait pas me faire davantage plaisir. Il me reste encore pas mal de travail en cuisine, je m’y remets, néanmoins encline à poursuivre la discussion avec l’autrice qui évoque mes proches et leur chance de pouvoir goûter à mes plats « C’est vrai que j’ai rarement eu des plaintes. Mais ils ne sont pas les meilleurs cobayes. » je lui adresse un nouveau sourire accompagné d’un regard complice « Ils manquent d’objectivité. » cependant je dois admettre qu’ils peuvent aussi faire des critiques constructives qui m’aident à avancer « Mais leurs avis restent intéressants. ».
Aucun détail ne m’échappe, ici, dans mon repaire qu’est la cuisine et je remarque tout de suite qu’elle a reposé la cuillère alors que le dessert n’est pas terminé. Portion trop grande ? Simple politesse ? Je désigne l’assiette d’un regard « Vous pouvez finir, il est là pour ça. A moins que ça ne soit trop ? » je hausse les épaules « C’est parfois délicat de jauger de la bonne quantité pour un dessert. ». Tout en poursuivant la conversation, je passe d’une casserole à l’autre, vérifie la puissance d’un feu, surveille une cuisson.  « Un amour particulier pour la pâtisserie, ou la cuisine en général ? » demande t’elle. Habituellement je n’aurais pas toléré une présence aussi longtemps dans cet espace privé, mais étrangement celle de Leah ne me dérange pas, peut-être parce que je sens une authentique curiosité de sa part sans que cela soit oppressant ? « La cuisine en générale. Depuis que je suis gamine, c’est une passion que je tiens de ma grand mère, Ophelia . » dis-je en référence au nom de mon restaurant. J’ai toujours l’espoir qu’elle puisse venir le voir avant qu’il ne soit trop tard, mais sa maladie rend les choses compliquées. « Parlant de nom, vous avez quelque chose ? » demandé-je, toujours souriante, en passant près d’elle, la frôlant pour récupérer quelques ustensiles. Etrange, je déteste que l’on soit dans mes pattes en général…
Leah Buckley
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(#) Ven 5 Jan - 19:17
Son regard sur moi me grise, il faut bien l’admettre. Je n’aurai jamais pensé vivre ça aujourd’hui en me pointant devant la vitrine de son restaurant. Mais je ne peux qu’apprécier l’instant, et je me laisse même aller à un gémissement de plaisir lorsque mes papilles se mettent à frétiller. Lorsque je réouvre les yeux, à moitié gênée, je vois le sourire qui a élargit ses lèvres, et l’adrénaline que ça provoque dans mes veines. « Ravie que ça vous plaise. » « Hm. C’est un euphémisme. » Je me prends à voir presque un peu d’envie concernant sa famille et ses proches, qui ont eux, le droit de goûter les merveilles qu’elle peut faire. Selon elle, ce ne sont pas les meilleurs cobayes, simplement parce qu’ils ne sont pas très objectifs. J’ai presque envie de lui dire que je pense intimement que ce genre de douceur peut facilement faire l’unanimité.

Je la vois déjà repartir à ses fourneaux, et j’hésite à rester dans les parages, ou, par politesse, retourner en salle pour ne pas la déranger. Est-ce que je dois attendre qu’elle me congédie ? Je prends le risque, aimant déjà beaucoup sa présence. « Vous pouvez finir, il est là pour ça. A moins que ça ne soit trop ? » Je m’empresse de récupérer la cuillère et en découper un nouveau morceau. « Trop ? Non, c’était juste de la politesse, des bonnes manières, ou ce que vous voulez de ce genre là. » Et hop, la cuillère disparaît sans attendre derrière mes lèvres, alors que le sucre ravit déjà mon palais, comme une dose parfaitement équilibrée d’une nouvelle drogue.

Je pose une nouvelle question et ne la lâche pas des yeux pendant qu’elle y répond. Déformation professionnelle diront certains. Mais moi je sais que j’aime simplement écouter les gens, apprendre leur histoire, comprendre ce qu’ils peuvent bien ressentir. Elle me dévoile la raison de son choix concernant le nom du restaurant. Celui de sa grand-mère. L’histoire est touchante, et je ne peux m’empêcher de sourire. « Si j’étais journaliste, je tournerai mon article autour de cette histoire, sans hésiter. » La petite assiette dans une main, la cuillère dans l’autre, j’ai appuyé mes fesses contre le plan de travail métallique, sans me rendre compte que j’étais un peu en train de prendre mes aises. Je continue de me délecter du dessert, alors qu’elle me demande : « Parlant de nom, vous avez quelque chose ? » Je réprime un frisson lorsqu’elle me frôle pour venir récupérer des ustensiles. Un silence, avant que je ne vienne le rompre, profitant qu’elle soit un peu plus loin pour reprendre mon souffle. « J’ai bien pensé à ‘bouche pleine’, mais c’est pas très poétique et légèrement tendancieux. » Juste le plaisir de la faire rire, et ça fonctionne. « Peut-être : ‘Promesse d’une douceur éphémère’ » Je lève l’assiette au niveau de mon regard et la fait légèrement tourner pour regarder le tout petit morceau de gâteau restant, puis je récupère ce dernier de ma cuillère, et n’en fait qu’une bouchée. « Ou rêverie d’un soir d’été. » Je penche la tête et adresse à mon hôte un fin sourire alors que je viens de prononcer ces mots d'un français parfait. « S’il finit à la carte, je serai obligée de venir manger ici très régulièrement. » C’est une promesse, comme celle qui laisse une douceur à l’intérieur de ma bouche.
Jayna Lyons
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(#) Jeu 11 Jan - 18:41
Leah a reposé la cuillère par simple politesse, l’aveu me réjouit, je ne me suis pas trompée sur la quantité de ce dessert, son équilibre. Ma décision est prise, il sera proposé à la carte ce soir. Je lui explique d’où me vient ma passion pour la cuisine et le nom de mon restaurant. Dans les faits, c’est un peu plus complexe, bien que l’explication soit authentique, d’autres paramètres sont entrés en ligne de compte au fil du temps. « Si j’étais journaliste, je tournerai mon article autour de cette histoire, sans hésiter. » j’arque un sourcil « Vous n’avez jamais songé à l’être ? » après tout elle a déjà le goût de l’écriture, reste celui de l’investigation, de la prise de position. Je sollicite un autre aspect de sa créativité en revenant sur le nom de ce met qu’elle a l’air d’avoir tant apprécié. « J’ai bien pensé à ‘bouche pleine’, mais c’est pas très poétique et légèrement tendancieux. » un rire m’échappe, je ne m’attendais pas à ça. « Peut-être : ‘Promesse d’une douceur éphémère’ » je hoche la tête, concentrée sur la texture d’une sauce «Ou rêverie d’un soir d’été.» le français attire instantanément mon attention à nouveau vers elle, son sourire trouve écho dans le mien « Juste assez de nuances pour ne pas avoir un procès de Shakespear. Je lui laisse son “Songe d’une nuit d’été“ au profit d’une rêverie.  Ça vous semble équitable ? » j’imagine qu’elle a voulu ce petit clin d’œil, c’est une littéraire. « S’il finit à la carte, je serai obligée de venir manger ici très régulièrement. » je hausse les épaules, lui glissant un petit regard en coin, espiègle « Je vous annonce que vous avez officiellement connue l’avant première de ce dessert. Grâce à votre avis, ou à cause de celui-ci, d’autres auront le droit de le déguster ce soir même. » dans une quantité limitée, la suggestion spéciale du cheffe.
L’idée que Leah devienne une cliente régulière ne m’est pas désagréable, bien au contraire. « Et bien sûr vous finirez par avoir votre table attitrée, comme on le voit souvent dans les films. » je ris, baisse un feu et m’attaque à une découpe de légume pour mes entrées « Vous observerez la salle, inventerez des vies aux autres clients, ils seront votre inspiration et finiront dans vos livres sans même le savoir. Une vie parallèle, sortie tout droit de l’imagination d’une inconnue. » je lui souris et hausse les épaules « Enfin là c’est surtout la mienne d’imagination qui travaille. » et pour une fois il n’est pas question de cuisine. A moins que… Prise d’une “fulgurance“ comme je nomme pour moi-même mes élans créatifs, je file en réserve sans un mot de plus, revenant avec quelques condiments, épices et quelques fruits. Dans ces moments là je suis dans ma bulle, chaque geste est instinctif, presque comme s’il ne m’appartenait pas totalement. J’ai appris à me faire à ces instants perturbants, le travail avec ma thérapeute m’a beaucoup aidé. Quelques minutes s’écoulent et nait une salade avec une vinaigrette aussi inédite qu’atypique. Comme reprenant mes esprits je relève le regard en direction de Leah « Désolée, j’avais une idée en tête. » je fais une légère moue « Je vous proposerai bien de goûter, mais après le dessert je doute que ça soit judicieux.. » trempant le bout d’une cuillère dans la sauce, je la porte à mes lèvres, je ne sais quoi en penser.
Leah Buckley
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(#) Mar 16 Jan - 22:22
« Vous n’avez jamais songé à l’être ? » Journaliste. Si, dans une autre vie. Comme je rêvais d’être autrice, et que je n’ai jamais rien fait de mes écrits. Mais dans cette vie là, face à elle, je suis celle que j’aurai toujours rêvé d’être. Pas que je n’aime pas ma vie, mon métier, ma famille, mais il y a comme une partie de moi toute enfouie qui n’attendait que de vivre au grand jour. « Si. Mais j’aime davantage la fiction. » C’est une réponse plausible. Sans trop attendre, elle cherche à savoir si j’ai eu des idées pour le nom de son dessert. Et après une blague foireuse - mais qui la fait rire - je tente deux approches, la seconde faisant référence à une pièce anglaise bien connue. « Juste assez de nuances pour ne pas avoir un procès de Shakespeare. Je lui laisse son “Songe d’une nuit d’été“ au profit d’une rêverie.  Ça vous semble équitable ? » Mon sourire s’élargit davantage en sentant une connexion plus profonde. Une connexion littéraire cette fois, qui me touche étrangement plus que je ne l’aurai pensé.
L’air de rien, je lui fais comprendre que j’aurai bien envie de revenir. Je prétexte le gâteau, mais même s’il n’avait pas fini dans mon estomac, j’aurai quand même eu envie de revenir. « Je vous annonce que vous avez officiellement connue l’avant première de ce dessert. Grâce à votre avis, ou à cause de celui-ci, d’autres auront le droit de le déguster ce soir même. » « Alors qu’ils me remercient. Heureusement je ne suis pas assez égocentrique pour vous demander de lui donner mon nom. » Je ris et reste les yeux rivés sur elle, attentive à ses moindres faits et gestes. Elle se laisse alors partir dans une histoire qui me happe, comme le synopsis d’un livre ou d’un film, d’une comédie romantique ou dramatique. Après tout, on ne connaît pas la fin, mais le début semble alléchant. Elle se réfrène finalement, alors que mon regard ne l’a pas quittée une seconde. « J’aime cette idée. » Il fallait le dire, parce que je m’imagine sans aucun problème dans la situation qu’elle vient d’énoncer.
Et puis sans que je n’ai eu le temps de comprendre, la voilà partie, agissant comme sous le joug d’une entité qui ne lui appartient pas. Je reste là, silencieuse à l’observer, jusqu’à ce qu’elle sorte de sa bulle un instant, retrouvant le contact avec la réalité - et moi. « Désolée, j’avais une idée en tête. Je vous proposerai bien de goûter, mais après le dessert je doute que ça soit judicieux.. » « J’ai vu ça, comme si vous aviez été possédée l’espace d’un instant. » Et pour le coup, je sais de quoi je parle. Même si le terme possession n’est pas celui que j’aurai choisi en tant que thérapeute spécialisée dans les vies antérieures. Je m’approche d’un pas, puis deux, et tempère son a priori. « Si je vous dis que j’aime manger mon dessert avant mon plat principal, ça peut faire pencher la balance ? » C’est faux bien sûr, et je ne cherche pas à ce que cette fausse vérité soit crue par mon interlocutrice, surtout avec le sourire que je lui offre. « Mais peut-être que vous en avez marre que je sois là dans vos pattes. Je ne veux pas vous retarder dans votre travail… » Je n’ai pas forcément l’impression de la gêner, mais je préfère être sûre que ma présence ne l’importune pas.
Jayna Lyons
Jayna Lyons
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Âge : 33 ans
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Occupation : Cheffe, propriétaire de son propre restaurant
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(#) Sam 3 Fév - 15:19
Comme possédée. C’est exactement ça, mes fulgurances créatives, mes élans d’élaboration culinaire sont une sorte de possession. Je me sens coupée du monde, seule dans une bulle dans laquelle personne n’entre jamais. C’est entre moi et moi, deux aspects qui s’associent pour créer. Lorsque je reviens à la réalité il s’est parfois passé seulement quelques minutes, parfois une nuit entière. Ça n’a rien d’un dédoublement de personnalité, je reste parfaitement consciente, mais juste incapable de faire autre chose que de me libérer de l’idée qui envahie ma tête. Elles arrivent presque toujours dans un moment propice à cela, et lorsque ce n’est pas le cas, je les griffonne dans un calepin. Cette fois c’est une salade, principalement la vinaigrette qui l’accompagne, le résultat de ces quelques minutes totalement dans mon monde. Après le dessert qu’elle vient de goûter, je doute que Leah ai à cœur de faire connaissance avec ces nouvelles saveurs. Pourtant un avis serait intéressant. « Si je vous dis que j’aime manger mon dessert avant mon plat principal, ça peut faire pencher la balance ? » elle dit cela avec un sourire qui ne laisse que peut de place au doute. « Mais peut-être que vous en avez marre que je sois là dans vos pattes. Je ne veux pas vous retarder dans votre travail… » croit-elle que ma remarque visait à lui faire prendre congé ? Je secoue la tête à la négative, elle s’est rapprochée, je ne la quitte pas des yeux « Etrangement non. » avoué-je avec franchise « Peut-être est-ce votre statut d’autrice et mon rêve caché d’être le sujet d’un roman qui me pousse à vous accepter ici. » ajouté-je en riant « Habituellement personne ne met les pieds en cuisine. » Mais je dois admettre, étonnement sa présence m’est très agréable « Vous êtes de bonne compagnie. ».
Durant ces quelques secondes de flottement, pour la première fois je regarde vraiment mon interlocutrice. J’observe ses traits de manière plus précise. J’avais déjà remarqué son regard, difficile de passer outre avec des yeux pareils. Je lui montre l’assiette de salade cobaye « Si vous êtes curieuse, je vous en prie ». J’aurais pu continuer à la regarder, peut-être la défier un peu, joueuse, sur mon terrain de prédilection. Quoi que je le sois aussi en dehors de celui-ci. Mon regard est attiré par la pendule au dessus de la porte, le temps passe, j’ai encore milles choses à préparer pour le service de ce soir. « Vous pouvez rester autant que vous le souhaitez, mais je dois me remettre au travail. » dis-je avec un sourire presque désolé. Moi, bourreau de travail désolé de retourner bosser ? Encore quelque chose d’étrange. Cette journée est définitivement placée sous le signe de l’inattendu. « Peut-être pourrions nous échanger autour d’un café ou d’un verre, une prochaine fois ? » je hausse les épaules « Vous savez ce que je fais, mais je n’ai aucune idée de ce que vous écrivez. C’est inéquitable. » ajouté-je avec une pointe de malice.
Leah Buckley
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quote : Cherry lips and delirious eyes
You get in trouble
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Âge : 42 ans (06.06.1981)
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Statut Civil : Mariée depuis 18 ans à ce très cher Shawn Buckley
Mère de la petite Nell, 9 ans
Orientation : La question s'était posée il y a très longtemps mais son mariage a effacé toute trace de doutes. Ou presque...
Occupation : Psychologue, spécialisée depuis quelques années dans les vies antérieures et liens karmiques.
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(#) Mar 6 Fév - 17:26
Je n’ai pas besoin de le dire pour qu’elle le ressente, je me sens bien ici avec elle dans cette cuisine, mais je n’ai pas envie d’être un boulet, ou l’empêcher d’avancer sur ce qu’elle a à faire. Le sourire qu’elle m’adresse est rassurant, mais je ne compte pas rester là toute la soirée de toute façon, je m’en voudrais de lui prendre son temps de travail. Notre connexion est évidente et j’espère simplement que nous aurons d’autre occasions d’échanger. « Etrangement non. Peut-être est-ce votre statut d’autrice et mon rêve caché d’être le sujet d’un roman qui me pousse à vous accepter ici. » Mon rire se mêle au sien, et je me rends compte qu’elle pourrait bien me redonner envie d’écrire vraiment. Je me sens privilégiée lorsqu’elle m’annonce que personne ne met les pieds ici, et pourtant, j’y ai été invitée. Je n’ai forcé le passage à personne, n’ai pas eu besoin de faire les yeux doux. Ni pour entrer dans le restaurant, ni dans la cuisine. « Vous êtes de bonne compagnie. » Un frisson me parcourt le dos à ses mots, et je ne la quitte pas des yeux. Finalement, elle me laisse goûter son plat, ou en tout cas l’assaisonnement parce que de ce que j’ai compris, c’est là que se trouve l’originalité. Sans avoir besoin de lui répondre, je me saisis de la fourchette qu’elle avait utilisée pour goûter son plat un peu plus tôt, et porte la bouchée jusqu'à mes lèvres. « Vous pouvez rester autant que vous le souhaitez, mais je dois me remettre au travail. » Son regard au dessus de mon épaule me fait comprendre qu’elle a remarqué que le temps était passé, et je ne veux surtout pas l’empêcher de travailler. « Hum, ok. Mais j’embarque ça alors. » lui dis-je dans un sourire complice alors que je me saisis de la petite assiette, et de la fourchette. « Peut-être pourrions nous échanger autour d’un café ou d’un verre, une prochaine fois ? Vous savez ce que je fais, mais je n’ai aucune idée de ce que vous écrivez. C’est inéquitable. » Mon coeur s’emballe un peu. Ce que je fais ? Il va falloir trouver une parade. Mais est-ce que mon coeur s’est emballé à cause de ce détail, ou de sa proposition ? Je lui souris et hoche la tête sans tarder. « Avec plaisir. »[/color] Je n’en dis pas plus. « Je vous laisse travailler, et je vais en faire de même. » Je quitte alors la cuisine non sans lui adresser un regard par dessus mon épaule en me retournant. Lorsque je croise le sien, je lui souris et rejoins la table sur laquelle j’avais laissé mes affaire un peu plus tôt.
Lorsque les clients commencent à affluer, je choisis de prendre congé pour libérer la table. Je rassemble mes affaires, et récupère l’assiette que j’avais emprunté un peu plus tôt, pour la ramener en cuisine. A pas feutrés, je dépose l’assiette près de l’évier, me délectant des odeurs qui émanent des fourneaux. « Vous remercierez la cheffe, pour la salade, c’était exquis. » Ma voix a appelé son regard, et notre échange de sourire en dit long. Je lève un papier entre mes doigts, avant de l’épingler au niveau des prochaines commandes qui ne tarderont pas à être prises. « Si la curiosité est toujours là dans les prochains jours… » Sur la papier, mon prénom et mon numéro de téléphone. Je lui envoie un petit signe de main pour lui dire au revoir et la laisse à ses fourneaux, espérant qu’elle me contactera très bientôt.
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